A l'appel des syndicats, ils étaient un peu plus d'une centaine de salariés devant la permanence du député JM Ayrault. Ces employés de la DCNS souhaitaient interpeller le député sur deux points : le gel des salaires et leurs craintes sur l'évolution du budget de la défense.
C'est quoi déjà la DCNS ?
Le groupe DCNS (Direction des Constructions NavaleS) est une entreprise intervenant dans l’armement naval et l'énergie. Le groupe dont l’État Français est actionnaire à hauteur de 64 % et Thales à hauteur de 35 % est devenu une société de droit privé en 2003. Il est l’héritier des arsenaux français et de la direction des constructions et armes navales (DCAN) devenue la DCN (direction des constructions navales) en 1991. Il conçoit et construit des navires armés, des systèmes de combat, des infrastructures portuaires, et assure le maintien en conditions opérationnelles des forces. DCNS propose également depuis quelques années une large gamme de solutions dans l'énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables (source Wikipédia)
Un appel de l'intersyndicale
C'est une grève unitaire de 24 heures qui marque la colère du personnel "ouvrier d'Etat" de l'Arsenal. L'ensemble des 11 sites de production répartis sur le territoire, appelle les salariés en intersyndicale, à se rendre devant les permanences de leur députés.Devant celle du député Jean-Marc Ayrault à Saint-Herblain, ils étaient un peu plus d'une centaine des 300 salariés à avoir fait le déplacement, soit près de 40 % du site d'Indret. En l'abscence de JM Ayrault, c'est son attaché parlementaire qui les a reçu. Il s'est engagé à organiser une rencontre avec le député prochainement.
Des revendications salariales mais pas que...
La première des revendications est salariale. Depuis 4 ans, leurs salaires sont gelés. Ce qui se traduit par une baisse de 30 à 40 euros par mois (liée à l'augmentation des charges salariales) La reconnaissance de la pénibilité, le déroulement de carrière et le régime de retraite s'ajoutent à cette revendication.Les salariés en grève, ont également tenus à rappeler leurs inquiétudes grandissantes sur le maintien du budget de la défense.