Les faits se sont déroulés vendredi soir au Château d'Olonne (Vendée), au domicile familial de la plus âgée des jeunes filles qui avait invité des camarades en l'absence de sa mère en déplacement pour plusieurs jours. Les trois agresseuses ont été mises en examen hier soir à la Roche-sur-Yon.
Ce qui s'est passé
Vendredi en fin d'après-midi, une jeune fille âgée de 20 ans et résidant dans un quartier résidentiel de Château d'Olonne réputé calme, invitent des amis à boire un verre. Elle profite de l'absence de sa mère, partie plusieurs jours en déplacement. Sont présents, trois garçons et quatre filles dont la future victime et la fille de la propriétaire de la maison.Ils boivent quelques verres et sur fond d'alcool, la discussion s’oriente autour des petits copains des unes et des autres. Une des jeunes filles invitées, âgée de 16 ans trouve qu’une autre s’intéresse un peu trop, à son petit ami.
Les filles demandent alors aux garçons d’aller faire une course. Aussitôt les garçons éloignés, la fille âgée de 16 ans s’en prend violemment à une autre, âgée de 17 ans. Elle l'accuse de séduire son petit ami. Elle est rapidement rejoint par les 2 autres. S’ensuivent de nombreux coups de pieds, coups de poings et coups de ceintures… Les trois agresseurs décident ensuite de dénuder partiellement leur victime avant de l’attacher sur une chaise. Les coups continuent de pleuvoir. Elles lui coupent les cheveux, lui cassent des verres sur la tête, puis utilisent des tessons de verre pour lui lacérer le dos et les bras…
Sauvée par les garçons ?
Le retour des garçons met fin à la scène de violence : ils libèrent très vite la victime. Celle-ci se réfugie chez une connaissance et alerte la police. Les services de police ne peuvent intervenir en perquisition à cause de l’horaire trop tardif.Une des filles, sera interpellée dans la nuit et les deux autres, au petit matin.
La victime âgée de 17 ans et demi, a une incapacité de 10 jours. Des examens complémentaires vont avoir lieu pour vérifier si elle a d’autres séquelles physiques ou psychologiques.
Les trois filles sont placées en détention à la Roche-sur-Yon. Aujourd’hui encore, elles sont incapables d'apprécier la gravité de leurs actes... L'agresseuse majeure, risque la perpétuée, les deux autres, 20 ans de réclusion.