L'étalage des déboires sentimentaux de Valérie Trierweiler dans "Merci pour ce moment" risque de porter un coup dur à l'image déjà fortement dégradée du chef de l'Etat. Un passage du livre évoque selon Trierweiller, la façon François Hollande "s'amuse" des pauvres en les nommant "les sans-dents".
Selon Valérie Trierweiller, François Hollande "s'amuse" des pauvres
Officiellement séparée de François Hollande depuis le 25 janvier, l'ex-première dame règle ses comptes. Et les mots sont assassins. Les premiers extraits publiés par Paris Match, paru mercredi avec une journée d'avance pour l'occasion, avaient parfois les accents de roman à l'eau de rose. Mais ceux publiés dans Le Monde daté de jeudi, jour de la parution du livre, ont une toute autre portée.
"Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé : "les sans-dents" très fier de son trait d'humour"
Quand François Hollande évoque la famille de Valérie Trierweiler à Angers
L'ex-première dame dont le quotidien rappelle qu'elle était la fille d'un invalide et d'une caissière de patinoire qui ont eu cinq enfants et qu'elle a grandi dans une ZUP près d'Angers. François Hollande, raconte-t-elle, en plaisantait gentiment avec elle, l'affublant du surnom de "Cosette", jusqu'à la "gifle" d'une remarque au cours d'un repas de Noël, chez sa mère à Angers : "Elle n'est quand même pas jojo la famille Massoneau."
L'Elysée a assuré dès mardi soir tout ignorer de la parution du livre. "Nous n'étions pas au courant et donc, par définition, nous n'avons pas lu ce livre", a avancé l'entourage du chef de l'Etat