Les routiers mettent en place ce matin des blocages ciblés, après l'échec des négociations la semaine dernière ils vont recevoir mercredi le renfort de la CFDT, premier syndicat des transports en France, en attendant ce matin, c'est la zone de fret de Nantes-Atlantique qui roule au ralenti
Avec ces nouvelles actions, les routiers veulent mettre la pression sur les employeurs qui refusent la négociation salariale, pas sur les particuliers affirment ils. Ils visent particulièrement les sites logistiques et les grosses entreprises adhérentes des organisations patronales.
Autour de l'aéroport de Nantes-Atlantique, une cinquantaine de militants syndicaux-chauffeurs routiers se sont postés sur la zone industrielle de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu depuis 5h00, selon Thierry Mayer (CGT). "Vous pouvez rassurer les usagers, tout le monde passe sauf les camions," a-t-il
affirmé.
Le but est de "toucher au porte-monnaie des acteurs principaux de la FNTR" (Charles André et Norbert Dentressangle) qui n'appliquent que les minima sociaux et freinent les discussions pour l'amélioration de la convention collective", a poursuivi M. Mayer. Les syndicats réclament une hausse des salaires de 5 %. Le patronat propose entre 1 et 2 %.
Les routiers bloquent la zone de fret de l'aéroport de #Nantes #AFPphoto pic.twitter.com/9FZ74NJilR
— JS Evrard (@JSEvrard) 26 Janvier 2015
Selon les syndicats, des actions sont organisées à Bordeaux, Caen, Angers et Rennes. D'autres sont en place ou en cours de mise en place à Chambéry, Clermont-Ferrand, Compiègne, Dunkerque et Libercourt. À venir Montpellier et Toulouse. Après un week-end de pause, les routiers ont repris un mouvement visant à pousser le patronat à revenir à la table des négociations salariales à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, CFTC, CFE-CGC.
La CFDT prévoit de mener à son tour des actions à partir de mercredi.
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Le reportage de José Guédès et Frédéric Grunchec