Sarthe : les salariés de Gastronome cessent le travail pour une "vraie" prime de départ

La majorité des 165 salariés travaillant pour l'entreprise agro alimentaire de Luché-Pringé (sud-Sarthe) a débrayé ce matin. Les manifestants réclament une indemnité supra-légale de 50 000 euros.  

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La Supra !

Ils ont accroché de vieilles tenues de travail sur les grilles qui entourent le site spécialisé dans l'abattage et la transformation de volaille de dinde. "C'est jour de négo pour la supra" lance un manifestant. Car ici, on ne croit plus vraiment à l'hypothèse de celui qui pourrait reprendre l'affaire en mauvaise posture.

Les Gastronomes en combinaison blanche sont sortis depuis 6 heures 30. Il se relayent pour aller chercher des palettes et du petit bois. De quoi se réunir autour d'une "flambée de protestation" à l'appel de la CGT.

Manque de débouchés

Une salariée laisse éclater sa colère : "Faut arrêter de prendre les gens pour des c..., y'a plein d'entreprises qui ferment ici. C'est comme une mode". Et de faire allusion au résultat de l'unité de Luché-Pringé : "Pourtant, on n'était pas dans le négatif, on ne comprend pas". 

Une collègue qui a presque 15 ans d'ancienneté, avance les raisons de la fermeture : "un manque de débouchés, un client important qui nous est passé au dessus de la tête. Et de poursuivre : "Notre site est loin de tout, les élevages de dindes ne sont pas dans le secteur. Tout ça occasionne des frais de transport". Ce bref exposé ressemble à l'argumentaire de la direction de Gastronome et de ceux qui connaissent bien le dossier. 

50 000 €

Alors tous les salariés se raccrochent à la prime. Même si Sandra aurait préféré rester, elle espère toucher quelque chose :

L'argent ne fera pas tout, on ne partira pas avec rien. Nous ce qu'on attend, c'est qu'on nous donne 50 000 €


Notre reportage vidéo 



 



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information