Sacrée surprise, macabre pour tout dire, pour une habitante du Maine-et-Loire. Il y a quelques jours, elle reçoit un courrier des impôts lui annonçant, non pas un redressement, mais lui déclarant qu'elle était décédée. La personne en question est pourtant tout ce qu'il y a de bien vivante.
Anita a 42 ans, et elle se porte très bien. Mais pour les services fiscaux, elle a rendu l'âme le 30 mars. Pile le jour de son anniversaire. Elle a appris sa mort vendredi, il y a 8 jours. Au courrier, deux lettres à son nom, en provenance de la direction des impôts du Maine-et-Loire. Des avis de taxe foncière et d'impôt sur le revenu, destinés, ô surprise, à sa succession. C'est le doute qui a taraudé ensuite Anita. Pas sur son état de santé, mais sur la suite : comment fait-on pour vivre quand on est mort ?
Aux services fiscaux, on assure que tout va rentrer dans l'ordre très vite. Et tout en présentant des excuses à Anita, la direction rappelle que le Maine-et-Loire compte 420 000 foyers fiscaux, et que le zéro faute n'existe pas. Bref, côté Fisc, l'erreur est humaine.
Troublant encore, la personne qui partage la vie d'Anita est elle aussi, déclarée décédée, à la même date. En attendant, cela fait 3 mois que les prélèvements d'impôts sont suspendus au sein de la famille. Encore un sursis de gagné.
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