A l'issue de cette édition 2021 des 24 heures du Mans, Toyota signe un doublé historique. L'équipe ligérienne arrive à la dix-neuvième place.
Les 24 heures du Mans réservent toujours des surprises. Cette année, elles ne se sont pas fait attendre : premier virage, premier carambolage. La piste détrempée fait des dégâts. Le reste de la course sera un peu plus tranquille.
Le sacre de Toyota
La malédiction est brisée ! Pour la première fois, c'est la Toyota n°7, avec à son bord l'équipe Kobayashi-Conway-Lopez, qui s'impose. Elle réussit là où elle avait échoué en 2017, 2019 et 2020.
C'est un doublé pour l'écurie japonaise puisque la Toyota n°8 termine sur la deuxième marche du podium.
L'équipage sarthois composé de Vincent Capillaire, Arnold Robin et Maxime Robin boucle la course à la dix-neuvième place.
Après un huis-clos en 2020, cette 89ème édition a accueilli 50 000 spectateurs, soit 20 % du public habituel.
Arriver au bout coûte que coûte
Pour Frédéric Sausset, le directeur du Team SRT41, l'enjeu était ailleurs. Lui même polyhandicapé, il a monté un équipage avec deux pilotes en situation de handicap : le belge Nigel Bailly et la japonais Takuma Aoki. Pour eux, l'essentiel était de terminer la course. Peu importe le classement, c'est déjà un exploit en soi.
"On est là dans le but de réaliser un programme innovant, avec une première mondiale à la clé", témoigne Nigel Bailly. "Être au départ est déjà un événement incroyable. Plusieurs pilotes en situation de handicap, ce n'est jamais arrivé. Je suis très fier de mon équipé", surenchérit Frédéric Sausset.
Matthieu Lahaye est le troisième membre de l'équipage. Pour lui, cette course et leur performance font partie de "la magie du Mans".