Le sénateur Républicain Bruno Retailleau, président de la région des Pays de la loire et coordinateur de la campagne de François Fillon, se voit accusé par Mediapart d'avoir été le bénéficiaire de "ristournes" occultes.
Le site d'informations en ligne Mediapart affirme que "le nom de Bruno Retailleau, patron des sénateurs de droite et coordinateur de campagne de François Fillon, apparaît parmi les bénéficiaires du système occulte des" ristournes" qui a permis à des dizaines de sénateurs UMP (ex-LR) de récupérer, entre 2003 et 2014, une part des "crédits collaborateurs" que le Sénat mettait théoriquement à leur disposition pour salarier des assistants."Accusations dont se défend Bruno Retailleau dans un communiqué de presse : "Les pseudo révélations du journal Mediapart n’apportent rien de nouveau, le soi-disant scoop a déjà été publié dans la presse. Il ne s’agit me concernant que d’un coup destiné à me porter atteinte à quelques semaines de l’élection présidentielle."
Je démens fermement les pseudo révélations de Mediapart. Je n'ai jamais bénéficié d'un quelconque avantage illégal. 1/2
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) 18 mars 2017
Je poursuivrai en justice, comme je l'ai déjà fait la semaine dernière, toute personne qui mettra en cause mon honnêteté. 2/2
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) 18 mars 2017
Bruno Retailleau affirme n'avoir "jamais bénéficié d’un quelconque avantage illégal, ni d’aucun enrichissement personnel. Les remboursements de frais auxquels Mediapart fait référence sont parfaitement transparents. Ils font tous l’objet de factures qui attestent que toutes les dépenses prises en charge par le groupe était liées à mon mandat et à mon activité de sénateur."
Le sénateur vendéen conclut : "Je poursuivrai en justice comme je l'ai déjà fait, toute personne qui remettra en cause mon honnêteté."