Coronavirus : on vous dit comment aider les centres hospitaliers de la région Pays de la Loire, et d'ailleurs

Cela devient un rituel du confinement. Tous les soirs à 20h, une salve d'applaudissements monte depuis les fenêtres et les balcons partout en France et en Pays de la Loire pour rendre hommage au personnel hospitalier. Mais que pouvons nous faire de plus, concrètement, pour aider les soignants ?

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La première chose pour aider les soignants, on le rappelle, c'est de rester chez soi ! Mais même à distance, pour ceux qui le souhaitent, il est parfois possible d'agir, notamment grâce au don.

Les masques

Selon l'Agence régionale de santé, les réapprovisionnements sont en cours  dans la région. Au total, 57 000 masques FFP2 et 900 000 masques chirurgicaux sont acheminés progressivement vers les centres hospitaliers avant d'être répartis sur toutes les structures de soin et chez les médecins libéraux des Pays de la Loire.

L'évolution de la situation est donc « rassurante » du point de vue de l'ARS. Mais les bonnes volontés sont toujours les bienvenues. Exemple récemment avec cette entreprise sarthoise qui a donné 300 000 masques périmés mais toujours utilisables à l'Agence Régionale de Santé pour les hôpitaux de la région."On est très émus par toutes les offres de dons qui arrivent, pour le moment, les structures ne sont pas encore en place. On ne sait pas si on va gérer ces dons par établissement ou à l'échelle locale. Mais d'ors et déjà des entreprises nous appellent pour mettre à disposition leur stock de masques. Hier, un entrepreneur vendéen a mis dans le coffre de sa voiture 5 000 masques à destination des hôpitaux de la région, c'est un petit geste qui fait chaud au coeur" dit Jean-Jacques Coiplet, directeur de l'ARS Pays de la Loire.

A l'heure actuelle, c'est donc l'ARS qui gère les dons matériels en masque ou gel hydro-alcoolique, avec une seule adresse mail si vous êtes concernés :
ars.pdl-covid-ps@ars.sante.fr

Mais le plus important, on le rappelle, c'est surtout d'utiliser les masques avec parcimonie. Ils sont réservés aux malades et au personnel soignant. Car sur le terrain, c'est une denrée précieuse.
"On est censé changer nos masques toutes les 3h et à chaque fois que l'on sort d'une chambre coronavirus, donc les stocks diminuent très vite. Les masques FFP2 sont réservés aux soins type intubation et prélèvement nasal Covid 19 faits par les infirmiers" nous a expliqué jeudi 19 mars une médecin interne au CHU de Nantes.

Dans l'est de la France, face à l'afflux de patients, la situation est plus préoccupante, les hôpitaux privés de Metz ont d'ailleurs lancé un appel aux dons sur Facebook.Nous n'en sommes pas encore là. Et malheureusement, pour le moment, les centres hospitaliers font moins face à un afflux de dons...qu'à des vols. A Nantes, des sur-blouses et des masques ont une nouvelle fois été dérobés mercredi 18 mars au CHU et dans des cliniques privées. Certains professionnels de santé ont vu leur voiture fracturée.  

Donner...son sang

Autre rappel d'importance : Le don du sang continue lui aussi, et il y en a besoin ! Le CHU d'Angers insiste sur Twitter : il est toujours possible de se déplacer pour donner son sang ou ses plaquettes. Un message relayé par l'Etablissement français du sang qui tient à rassurer : toutes les précautions sanitaires sont garanties pour les donneurs. Donnez donc, c'est sans risque.
 

Des aides alimentaires ?

Certains restaurants ont aussi voulu participer à l'effort collectif. Apres l'annonce de la fermeture nationale de tous ses magasins, Domino's pizza a ravitaillé mercredi soir et jeudi matin les personnels en première ligne face au virus, et notamment les centres hospitaliers.

"Ça leur remonte le moral ! On a des messages de sympathie, les gens sourient, on a des larmes aussi, ça donne des frissons. On entend : "merci beaucoup, on a besoin de vous", alors on va continuer sur la base du volontariat encore quelques jours à faire des pizzas avec ce qui nous reste et à destination des personnels qui s'occupent de ceux dans le besoin. Il y a des moments pour faire des affaires, d'autres pour la solidarité", nous a expliqué Fabrice Dorie, gérant des magasins Domino's Pizza à Nantes.
 

Aider la recherche

Plus généralement, dans un contexte de crise à l'hôpital public, qui souffre d'un manque chronique de moyens, vous pouvez aider au fonctionnement des centre hospitaliers régionaux à Nantes ou Angers via des plateformes sécurisées en alimentant leur fond de dotation.

Si vous souhaitez soutenir la recherche sur le coronavirus, c'est auprès de l'institut Pasteur à Paris, qui centralise les études françaises sur le virus.

ou bien de l'Organisation mondiale de la Santé qui a lancé une plateforme de dons spécifique.

On peut compter sur notre personnel médical, mais comme l'ont rappelé les soignants du CHU de Nantes il y a quelques jours sur les réseaux sociaux : ils comptent aussi sur vous !

 
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