La proportion d'habitants malades du Covid-19 en Pays de la Loire est plus élevée qu'en Bretagne ou qu'en Île-de-France selon Santé publique France.
C'est une première place dont les Ligériens se seraient bien passé... Le taux d'incidence sur 7 jours est de 1424 cas sur 100 000 habitants en Pays de la Loire, soit le plus élevé de France (donnée mesurée ce mardi 5 juillet), devant l'Île-de-France (1359), l'Occitanie (1370) et la Bretagne (1402), selon les mesures de Santé Publique France datant de ce mardi 5 juillet. La concentration des touristes sur le littoral atlantique en cette période estivale pourrait être un élément d'explication de cette progression localisée du virus.
En comparaison, Santé Publique France a recensé 1207 cas pour 100 000 habitants au niveau national. Le taux R effectif de reproduction du virus est de 1,5.
C'est également dans notre région que la hausse la plus rapide de ce taux d'incidence a été constatée : la proportion du nombre de cas par rapport au nombre d'habitants a bondi de 77 % par rapport à la semaine précédente.
Dans la région, c'est le département de Loire-Atlantique qui est le plus touché, avec un taux d'incidence de 1683. La Mayenne est le moins touché, bien au-deçà de la moyenne nationale, avec un taux d'incidence de 856. En Vendée, en Sarthe et dans le Maine-et-Loire, les autorités sanitaires ont compté respectivement 1465, 1159 et 1316 cas pour 100 000 habitants.
Les gestes barrières toujours fortement encouragés
Cette septième vague se caractérise par l’omniprésence d’Omicron en France. Depuis plusieurs semaines, on observe un remplacement progressif du sous-variant BA.2 par le sous-variant BA.5.
Aujourd'hui, la plupart des restrictions sanitaires ne sont plus en vigueur. Le masque n'est plus obligatoire et les grands rassemblements sont autorisés. Toutefois, pour réduire les risques de contamination et de transmission du virus, il est vivement recommandé d'adopter les gestes barrières, bien connus depuis le début de la crise sanitaire :
- Lavage fréquent des mains
- port du masque dans les lieux de promiscuité, les espaces clos, en particulier les transports en commun en période d’affluence,
- aération très régulière des espaces fermés,
- limitation du nombre des personnes dans les lieux fermés, autant qu’il est possible,
- préférence systématique pour les rassemblements à l’extérieur (sauf période canicule),
- et, quand on est malade, se tester dès les premiers symptômes et ne pas risquer d’exposer d’autre personnes, en restant chez soi si on est positif.
Il est également recommandé de se faire vacciner, de faire le rappel, ou le deuxième rappel pour les personnes de plus de 60 ans, les personnes à risque et surtout les personnes de plus de 80 ans.