Les funérailles d'Emiliano Sala ont lieu ce samedi 16 février à Progreso, son village natal argentin. Sa famille, ses amis lui rendent un dernier hommage.
"C'est dur de voir son cercueil", lâche, ému, le maire de Progreso, Julio Muller. "Il représentait beaucoup pour nous, c'était un garçon impeccable. Ici, on adore le foot et c'était le seul à avoir pu devenir un joueur professionnel. Et en Europe! Alors il faisait l'admiration de tous."« Emi. Tu ne marcheras jamais seul. » Le dernier adieu à Emiliano #Sala dans sa province natale à Progreso en ?? pic.twitter.com/cXt8Xd9BKx
— Georges Quirino (@georgesquirino) 16 février 2019
Parents, amis et habitants de Progreso, le village qui a vu grandir Emiliano Sala, sont venus s'incliner, pleurer, poser une main sur le cercueil du footballeur fauché en pleine ascension, alors qu'il s'apprêtait à réaliser son rêve de jouer en Premier League. Une chapelle a été improvisée dans le gymnase du club de San Martin, son premier club où il a joué durant dix ans.
La despedida a Sala: "Siempre en nuestros corazones. Tu pueblo natal" https://t.co/lS1RptepFd pic.twitter.com/gNQEcZd6xk
— LA NACION Deportes (@DeportesLN) 16 février 2019
"Les gens vont pouvoir se recueillir devant son cercueil, déposer une lettre, un dessin, des fleurs. Il représentait beaucoup pour nous, c’est un village ici, Emi était la célébrité, l’unique footballeur à réussir à devenir professionnel", a dit le président du club San Martin, Daniel Ribero.
Derrière le cercueuil, recouvert de fleurs et d'un drapeau rouge et noir aux couleurs de San Martin, un grand poster du joueur avec le maillot du FC Nantes, rappelle le parcours exceptionnel du footballeur à Nantes. Devant le siège du club, une banderole dit: "Emi, tu ne marcheras jamais seul", reprenant le mot d'ordre du club de Liverpool.
Le défenseur central de Nantes Nicolas Pallois, proche de Sala et le secrétaire général du FC Nantes, Loïc Morin, sont présents auprès de la famille d'Emiliano Sala. Deux dirigeants de Cardiff, qui avaient fait signer l'Argentin moyennant une indemnité de transfert de 17 millions d'euros, sont également présents aux obsèques."Je crois que Dieu avait besoin d'un numéro 9 là-haut. Maintenant, il l'a", me souffle un voisin du père d'Emiliano.
— Virginie Bachelier (@vbachelier) 16 février 2019
En ce jour si douloureux, nous pensons fort à toi, Emiliano ? pic.twitter.com/HBWL62qWeS
— FC Nantes (@FCNantes) 16 février 2019
L'hommage se terminera par une messe, donnée par le curé d'une paroisse voisine. La dépouille du joueur sera ensuite transférée à Santa Fé pour être incinérée.