Le gouvernement a formellement accepté des "offres améliorées" pour six projets de parcs éoliens en mer, dont les coûts avaient été renégociés à la baisse.
Chacune de ses six décisions a été approuvée par le ministre de la Transition écologique et solidaire. François de Rugy, "a accepté l'offre améliorée" du porteur de chaque projet.
Trois des parcs éoliens sont développés par EDF, au large de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, Fécamp en Seine-Maritime et Courseulles-sur-Mer dans le Calvados.
Deux autres sont portés par Engie au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier en Vendée et du Tréport en Seine-Maritime et un sixième parc sera développé par l'espagnol Iberdrola, près de Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor.
Chacun de ses parcs représente une puissance d'environ 500 mégawatts (MW).
Un prototype d'éolienne offshore Floatgen a été installée sur le site expérimental du Croisic, en Loire-Atlantique. Elle a fourni ses premiers mégawatts en septembre dernier.Le gouvernement avait décidé de renégocier les financements publics accordés à ces parcs, attribués lors d'appels d'offres en 2012 et 2014. Il estimait que les tarifs prévus à l'époque étaient devenus excessifs étant donnée la baisse du coût de l'éolien en mer ces dernières années.Après plusieurs mois de négociation avec les industriels, le président Emmanuel Macron avait confirmé en juin que les projets seraient maintenus mais avec moins d'aide publique.