Samedi soir face à l’En Avant Guingamp, le FC Nantes a arraché le match nul 2-2 grâce à un but de Youssouf Sabaly dans le temps additionnel. Retour sur ce que l'on a aimé et ce que l'on a moins apprécié de la prestation nantaise.
On a aimé
- La réaction collective des nantais en seconde période.
- Le choix fort de Michel Der Zakarian de sortir Birama Touré à la mi-temps. En remplaçant un milieu récupérateur par un attaquant et en replaçant Adrien Thomasson dans l’axe aux côtés de Guillaume Gillet, le coach nantais a permis à son équipe de se remettre en selle.
- La prestation d’Adryan sur le côté gauche. Inspiré et impliqué dès les premières minutes du match, il a constamment apporté des solutions à Lenjani et n’a pas démérité dans les duels plus physiques. Ses efforts dans le jeu et son application sur les coups de pieds arrêtés sont vraiment encourageants !
- Avec une possession de balle de 60% et un taux de réussite dans les passes de 77% hier soir, le FC Nantes avait choisi hier soir de prendre le jeu à son compte. L’apport de Guillaume Gillet dans l’entrejeu nantais n’y est sûrement pas étranger : peu de ballons perdus, toujours la passe juste ou le changement de rythme nécessaire, l’international belge est donc déjà influent dans le jeu mais aussi auprès des arbitres.
- L’entrée de Kolbeinn Sigthorsson dès le début de la seconde période. En effet, sa présence dans la surface et son jeu en pivot ont considérablement gêné l’arrière-garde guingampaise. La réponse tactique de Jocelyn Gourvennec avec l’entrée en jeu de l’athlétique Diallo n’a fait que retarder le retour nantais…
- Le soutien et la ferveur des 700 supporters nantais qui ont probablement aidé leurs favoris à remonter deux buts en quarante-cinq minutes.
On n’a pas aimé
Les erreurs individuelles grossières qui ont plombées la première période nantaise. Quatrième défense de Ligue 1 avant la rencontre, l’arrière-garde nantaise a vraiment souffert au Roudourou. Riou et Djidji sont responsables sur le premier but, tout comme Sabaly, Lenjani et Touré sur le second. En effet sur le but du break, si Djidji et Vizcarrondo sont au contact, Birama Touré ou Ermir Lenjani doivent rentrer dans l’axe pour couper l’espace à Salibur, complètement seul au milieu de cinq nantais. (voir la capture ci-dessous)
Si Youssouf Sabaly a égalisé sur un rush magnifique dans les toutes dernières minutes du match, il faut quand même souligner un certain déséquilibre entre sa prestation offensive très intéressante (avec un bémol sur la qualité de ses centres) et ses difficultés sur le plan défensif face au remuant Benezet, ancien évianais comme lui.
Johan Audel et Alejandro Bedoya : le premier a très peu pesé en tant qu’avant-centre en première période et n’a pas plus apporté côté droit en seconde. Concernant l’international américain, si son engagement n’est pas remis en cause, son influence sur le jeu a été quasiment inexistante.