Grogne dans les prisons : le point dans la région des Pays de la Loire

Le mouvement de grogne des surveillants de prison en est à son 9ème jour. Ce mardi, les négociations entre syndicats et ministère de la Justice n'ont rien donné, le mouvement doit se poursuivre.

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Les surveillants de la prison de Coulaines se sont engagés dans le mouvement dès la semaine passée. Lundi, ils ont refusé de prendre leur service. Une trentaine de policiers a été dépêchée sur place pour assurer la surveillance des prisonniers lors de leurs promenades mais également la distribution des repas. 
Les surveillants sarthois ont reconduit leur mouvement ce mardi.

A la maison d'arrêt de Nantes, même mouvement de grogne chez les surveillants. Ils sont là-bas 224 surveillants pour 666 détenus."Quand on est bousculés, insultés ou que l'on reçoit des crachats, les signalements n'aboutissent pas" témoignent plusieurs gardiens nantais, "on ne sent pas en sécurité car pas assez nombreux". Lundi soir, une cinquantaine de détenus ont refusé, dans un premier temps, de réintégrer leurs cellules.

Ce mardi matin, la situation reste partiellement bloquée à la maison d'arrêt de Nantes. Les promenades ont été assurées lundi après-midi mais pas en matinée. Les urgences médicales sont les seules assurées. Les activités sportives et scolaires sont suspendues.
Devant la maison d'arrêt de Nantes, les surveillants ont été rejoints par quelques-uns de leurs collègues du centre de détention du boulevard Einstein.

A La Roche-sur-Yon, Laval et Angers, les surveillants ont dressé un petit pique de grève. A Fontenay-le-Comte, la situation est normale.

Les syndicats de surveillants de prison ont quitté la table des négociations ce mardi après-midi. Ils rencontraient de nouveau Nicole Belloubet, la ministre de la Justice. Les négociations n'ayant pas abouti, les surveillants ont appelé à poursuivre le mouvement.

► Le reportage de notre rédaction
ITV de Aurélie Meyroux, Surveillante - Déléguée CGT Nantes

 

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