Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, est hospitalisée depuis dimanche soir après une chute
Jean-Vincent Placé, un des ténors d'EELV, a assuré qu'Eva Joly reprendrait ses activités mardi, et tiendrait bien meeting mercredi soir à Nantes. La candidate écologiste à la présidentielle, est hospitalisée depuis dimanche soir après une chute mais son entourage, démentant tout malaise cardiaque, assure qu'elle devrait sortir lundi
La candidate, 68 ans, avait été admise à l'hôpital Cochin à Paris, après être tombée dans un escalier à la sortie d'un cinéma. Elle y était encore lundi dans la matinée.
Les responsables de son parti, Europe Ecologie-Les Verts (EELV), se sont voulus rassurants: "C'est bénin, semble-t-il", a déclaré le sénateur Jean-Vincent Placé qui la remplaçait au débotté sur RTL. "Ce qui est prévu, c'est que demain, elle reprenne ses activités".
Un peu plus tard, Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de campagne de l'ex-juge d'instruction, a précisé: "Les médecins ont fait l'ensemble des examens médicaux nécessaires", "ils ont, y compris, vérifié l'aspect cardiaque". "Tout est positif, ils ne voient
rien de particulier", ni "aucune trace d'un malaise cardiaque à ce stade".
"Vu la personnalité en question, les médecins prennent des précautions", a-t-il ajouté pour expliquer ce séjour prolongé à l'hôpital.
"Elle a fait une chute a priori sans gravité, mais il faut être sûrs, comme c'est un choc à la tête... Il n'y a pas de raison d'avoir des inquiétudes", avait indiqué pour sa part Cécile Duflot, secrétaire nationale d'EELV, sur i-TELE.
La candidate écologiste, créditée d'environ 2% d'intentions de vote, devrait donc
reprendre sa campagne. Si ce n'était finalement pas le cas, l'événement pourrait être lourd de conséquences. La Constitution prévoit en effet que si un des candidats "se trouve empêché, le Conseil constitutionnel prononce le report de l'élection".