L'avocat général a requis des peines de prison avec sursis pour les deux salariés rejugés
Des peines similaires à celles prononcées en 2009 par la cour d'appel de Rennes,
ont été requises mercredi à l'encontre des deux salariés des Chantiers de l'Atlantique, rejugés pour le drame de la passerelle du Queen Mary 2, qui avait fait 16 morts en 2003, a-t-on appris de sources concordantes.
Une peine de deux ans de prison avec sursis a été réclamée devant la cour d'appel de Versailles contre Etienne Lamock, coordinateur d'ouvrage, et dix-huit mois avec sursis à l'encontre de Christophe Pierrard, ancien responsable de la logistique, jugés depuis lundi pour la troisième fois pour "homicides et blessures involontaires", ont précisé ces sources.
Des condamnations pour les manquements humains imputables à l’encadrement représenté par l’adjoint au chef de service Méthodes-Logistiques et le coordonnateur de bord. L’avocat général a commencé son exposé par quelques mots forts rappelant l’horreur du drame et la douleur des victimes.