Dominique Souchet, député villiériste, propose de reconnaître aussi le génocide vendéen
Le porte-parole du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers, Dominique Souchet, a souhaité ce jeudi, lors du débat à l'Assemblée sur la proposition de loi UMP sur la négation des génocides, que le texte reconnaisse aussi le "génocide vendéen de 1793-1794".
Affirmant que "la Vendée doit une bonne part de son identité à la volonté exterminatrice dont elle a été l'objet" et évoquant les "conséquences profondes et durables qu'entraîne, par delà le temps du génocide, la persistance de son déni", Dominique Souchet, député de Vendée, a estimé que "la reconnaissance officielle de ce génocide originel, ordonné par la Convention, reste encore à finaliser".
Dominique Souchet défendait un amendement du député UMP de l'Isère Jacques Remiller qui proposait d'inscrire que "la République française reconnaît le génocide vendéen de 1793-1794".
Mais à la demande du ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Ollier, qui lui reprochait d'être hors du sujet de la proposition de loi, M. Remiller a finalement retiré son amendement.
"Négationnisme d'Etat"
Dominique Souchet a par ailleurs défendu l'ensemble de la proposition de loi sur la négation des génocides.
"Nous nous trouvons dans une situation tout à fait singulière. Nous faisons face à un négationnisme d'Etat, jusqu'ici inébranlable. Un négationnisme qui n'est nullement platonique, mais qui inspire directement la politique actuelle de la Turquie", a-t-il déclaré.
Le député (non inscrit) a jugé que le vote de la proposition de loi "peut constituer un signal important pour tous ceux qui, au sein de la société civile turque, tentent courageusement de secouer le joug de ce négationnisme d'Etat, afin qu'un jour le déni soit définitivement brisé".