Le scooter du genre vélomoteur a été flashé à une vitesse qu'il est bien incapable d'atteindre
Encore une histoire de plaque d'immatriculation usurpée. Cette fois c'est à Arpajon dans le département de l'Essonne au sud de Paris qu'un véhicule immatriculé à Chavagnes les Redoux en Vendée a été flashé par un radar automatique.
La plaque est en fait celle d'un scooter de 49,9 cm³, avec lequel son propriétaire, Christophe Prieur n'a jamais mis le bout d'un pneu à Arpajon... Un scooter dont la cylindrée ne permet pas d'atteindre pareille vitesse ! Il pourrait s'agir d'une fausse plaque ou d'une erreur de transcription. En attendant le propriétaire du scooter, chauffeur routier de son état, a perdu deux points sur son permis de conduire, et en principe devrait régler le montant de l'amende.
Interview de Christophe Prieur par Ouest-France :
Dans la région, Christophe Prieur n'est pas le premmier conducteur à recevoir un PV injustifié. Mi-novembre, Christian Cadiot et Daniel Merlet, tous deux membres de l'association Andevi. (Daniel Merlet en est le président) s'étaient même mis en grève de la faim pour cause de PV injustifiés.
Une histoire qui s'est bien terminée puisque le ministre de la Justice Michel Mercier a écrit mardi au Défenseur des droits que la situation de Christian Cadiot, l'automobiliste du Maine-et-Loire, poursuivi à tort pour des infractions liées à un véhicule dont il n'est plus propriétaire, était régularisée depuis le 28 novembre.