2 ans après Xynthia, le chef de l'Etat et candidat à la présidentielle revient dans des zones sinistrées par la tempête.
Les réactions à la visite de N.Sarkozy
Nicolas Sarkozy sera ce mardi en visite en Charente-Maritime. Il se rendra à l'usine Alstom d'Aytré et dans le bourg des Boucholeurs, sinistré par la tempête Xynthia.
Ce matin, il s'est rendu chez Alstom à Aytré près de La Rochelle pour y rencontrer les salariés de l'entreprise... Dans cette usine sont notamment fabriqués les tramways pour les villes du Mans et d'Angers ainsi que des cabines pour les TGV.
En début d'après-midi, Nicolas Sarkozy va se rendre sur la commune de Châtelaillon, l'un des secteurs les plus touchés par la tempête... Le quartier des Boucholeurs situé à cheval sur les deux communes de Châtelaillon et d'Yves a été particulièrement touché par la tempête de février 2010. Le chef de l'Etat s'y était rendu une première fois au lendemain de la tempête Xynthia.
Cette zone est cependant aujourd'hui sortie de la zone noire... Bruno Retailleau, le président du Conseil Général de la Vendée, sera à ses côtés, c'est lui qui a présidé la commission d'enquête sénatoriale sur les conséquences de Xynthia...
Le président n'a pas prévu de rencontrer aujourd'hui des représentants des associations de sinistrés de Xynthia.
Ségolène Royal à propos de la visite de Nicolas Sarkozy à Alstom
La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal a dénoncé
mardi le "manque de courage" du candidat UMP Nicolas Sarkozy, en visite sur ses terres de Charente-Maritime, qui "ne va pas là où les Français souffrent de ses promesses non tenues".
"Pendant cinq ans, il (le chef de l'Etat) a oublié la France qui se lève tôt à qui il avait tant promis en 2007", a dit Ségolène Royal devant la presse dans la voiture bar du TGV qui la conduisait à La Rochelle.
"Il croit que les Français seront assez naïfs pour oublier tout ce qui s'est passé pendant cinq ans. Il voudrait faire oublier en 60 jours tous les dégâts qu'il a commis en cinq ans, mais les Français ne se feront pas avoir cette fois-ci", a-t-elle poursuivi.
"Aujourd'hui, il va à Alstom où ça va bien, pas là où les Français souffrent des promesses qu'il n'a pas tenues (...) Et encore, Alstom, ne va pas bien à cause de lui mais parce que les régions présidées par des socialistes ont commandé 160 trains qui ont permis de créer 900 emplois", a affirmé Ségolène Royal.