Même si les commerces étaient, pour beaucoup, fermés ce 25 décembre à Pornic, pour ceux qui ont choisi d'ouvrir, la clientèle était là. On vient dans la station balnéaire en voisin de la région ou pour y réveillonner en famille
Même si on ne se baigne pas, on est quand même au mois de décembre, les longues balades sur la plage ou les chemins côtiers attirent du monde à Pornic.
Arthur, 10 ans, a passé Noël en famille ici et est descendu jouer au foot sur la plage ce 25 décembre.
"On s'est dit qu'on allait se lever tôt et profiter de la plage", dit Romain, le papa. Ils sont venus à Pornic pour le grand rassemblement familial de Noël.
"C'est un peu un pèlerinage pour moi"
Elisabeth et Guénaël, sont angevins et ont l'habitude de venir s'aérer, eux aussi, à Pornic. Ce matin, ils sont là pour "digérer entre deux repas" explique Elisabeth. "C'est mon lieu de jeunesse, j'y reviens régulièrement, avoue Guénaël. C'est un peu un pèlerinage pour moi."
Emmitouflée dans sa capuche, même s'il ne fait pas vraiment froid, Muriel arrive du Loir-et-Cher. Elle dit avait choisi cette destination pour sa tranquillité. Avec sa famille, ils ont loué un gîte pour quatre jours.
"On avait envie d'aller à la mer plutôt qu'à la montagne, déclare-t-elle. Il y a peu de monde, c'est bien."
"On travaille bien"
A l'hôtel les Alizés, on affichait quasiment complet pour le week-end de Noël. Une soixantaine de clients pour une capacité totale guère supérieure. Un seul groupe avait réservé plus de la moitié des chambres.
"En ce moment, nous avons une grande famille qui est là sur deux jours. explique Sylvie Dubois, responsable de l'hôtel. Le 24 et le 25 on travaille bien. Le 1er et le 31 aussi, il y a beaucoup de gens qui viennent à l'hôtel."
Des clients qui vont réveillonner dans les restaurants de Pornic et dormir tranquillement à l'hôtel ensuite.
Même si les jours entre les deux réveillons sont "un peu plus creux" avoue Sylvie, les quatre jours de Noël et du Nouvel An sont sources de bénéfices. "Il y a de la demande", constate la responsable de l'hôtel qui compare cette période aux grands week-ends de mai.
► Voir le reportage de Christophe Amouriaux, David Jouillat et Emmanuele Lagrange.
Un budget supérieur à Noël pour le restaurant
Pas simple pour ce restaurateur de gérer cette période où il faut accueillir du monde alors que le personnel est en nombre limité. "On a des effectifs d'hiver, pas les effectifs d'été. C'est la plus grosse semaine avant Pâques et l'été."
Et il faut être prêt, car le client des fêtes de fin d'année dépense plus que celui de l'été. Il se fait plaisir au restaurant, autant à Noël qu'au réveillon du Nouvel An.
"Le ticket moyen est plus élevé que sur d'autres périodes de l'année, constate Gildas Sibiril, avec un point culminant évidemment sur le menu de la Saint-Sylvestre". Le Marius affiche complet d'ailleurs ce soir-là avec le restaurant au rez-de-chaussée et sa salle de danse au premier étage
