Bouvron, près de Savenay : la vache "Fontaine" lacérée à l'arme blanche

L'une des vaches de la mairie de Bouvron, en Loire-Atlantique, a été attaquée dans la nuit de jeudi à vendredi. Elle porte une cinquantaine de plaies, principalement sur les flancs.

"Un acte cruel et absurde". C'est ainsi que la mairie de Bouvron parle de l'agression dont a été victime l'une des vaches mises en écopâturage dans la commune située près de Savenay. Les faits ont été découverts il y a 4 jours, vendredi matin. La mairie a porté plainte.

On a porté plainte à la gendarmerie

Norman Tahrat, directeur des services de la mairie, nous a confirmé que la mairie avait porté plainte. "Nous avons également fait un courrier au procureur". Les services de la préfecture ont aussi été contactés. Sur le site de la mairie les élus en appellent solennellement "au civisme et à la participation de chacun pour que ce genre d’agissements ne se reproduisent plus".

Une cinquantaine de coups ont été relevés sur l'animal. Un vétérinaire est venu constater les faits. Il a pu déduire que l'autre bovin qui pâture à proximité était hors de cause. D'après les premières constatations, l'agression a été faite avec une lame. Il peut s'agir d'un couteau ou d'un objet tranchant.  

Première attaque en juin

Une première agression s'était déroulée en juin dernier sur le même animal avec des plaies moins nombreuses et moins profondes. Et pendant l'été 2017, sur une période de fortes chaleurs, le bac à eau de Fontaine et d'une autre vache avait été vidé volontairement.

Pourquoi s'en prendre à une vache ?

La vache Fontaine fait partie des animaux que la mairie de Bouvron utilise depuis plusieurs années pour de l'écopâturage. Des vaches ou des moutons entretiennent naturellement certains espaces verts. Fontaine était parquée dans un espace proche de l'école publique. Pourquoi s'en prendre à elle ? Est-ce un message envoyé à la municipalité contre la présence des animaux dans la commune ? Est-ce l'oeuvre d'une personne "déséquilibrée" ? "On a peur qu'il y ait une escalade de la violence" précise le directeur des services.