Hellfest 2023. Cinq questions au groupe Resolve

Formé en 2017 du côté de Lyon, Resolve a gravi très très vite les échelons de la notoriété pour finalement se retrouver placardé sur l'affiche du Hellfest cette année. Une grande fierté pour eux mais aussi une certaine pression qu'ils comptent bien maîtriser pour offrir un show de qualité. Et sur ce point, on peut leur faire confiance.

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Ils ont beau se mettre en scène avec un ascenseur dans l'une de leur dernière production audiovisuelle (en lecture ci-dessous), vous n'entendrez jamais leur musique dans ce genre d'endroit, ni en toute logique dans le rayon surgelés de votre supermarché.

Non, les Lyonnais de Resolve produisent ce qu'on appelle en langue metal du metalcore, une musique assez brutale, en tout cas pas forcément du genre à apaiser les esprits, et ce malgré quelques phases mélodiques juste là pour relancer la machine encore plus loin, encore plus fort. Interview...

Quel effet de jouer au Hellfest cette année ?

Anthony (chanteur). Je me souviens des premières conversations à la genèse du projet. On plaisantait au sujet du Hellfest en se disant que c'était un de nos objectifs sur le long terme mais ça sonnait à l'époque comme quelque chose d'inaccessible. En effet, ça l'était. Aujourd'hui, on défend de tout cœur ce groupe et cette musique depuis quelques années, partout où c'est possible et c'est vraiment une belle récompense d'avoir gagné suffisamment de considération pour être sur une affiche comme celle-ci. On est entre excitation, fierté, pression de réussir à faire la même prestation qu'on est capable d'offrir dans une salle ou sur un plus petit festival.

Comment se prépare-t-on à un tel rendez-vous ?

Anthony. De la même manière que pour une tournée, mais en voyant plus grand et plus précis. Au final, la scène sera plus imposante, on croise les doigts pour que le public aussi, mais nos gestes et nos actes seront les mêmes que dans une salle. On sait ce qu'on fait, on sait qui on est, reste à le mettre en pratique le moment venu sans trop se laisser atteindre par la pression. On se sent surtout investi d'une mission, on veut rendre les Français fiers et mettre un sourire sur le visage de nos équipes qui travaillent dur et qui croient en nous depuis des années. On le fait pour nous bien entendu, mais avant tout pour eux. Au fond, sur scène ou derrière le rideau, on est tous un peu Resolve.

Plutôt Jean Ferrat ou Pantera ? Quel est le groupe, l’album, le morceau ou le live qui vous a marqué pour l’éternité et au-delà ?

Anthony. Plutôt Pantera, sans tout cautionner évidemment. Mais on aime Jean Ferrat aussi. C'est aussi la beauté de la scène moderne, tout le monde écoute des artistes différents et c'est ce qui crée les nouveaux courants. Je vais répondre personnellement, je pense qu'on aura tous une vision bien à nous. Thrice restera mon groupe préféré pour la vie, son album Vheissu. Pour le morceau je pense à Everything In Its Right Place de Radiohead ou Levitate de Sleep Token. Le live qui m'a marqué n'a rien à voir. C'est celui de Toto à Amsterdam en 2003. J'ai eu le DVD quand j'étais petit, ça m'a immédiatement donné envie d'aller plus loin dans la musique, de faire le spectacle, de développer mes connaissances, et bien entendu d'acheter une guitare parce qu'à l'époque j'étais persuadé d'avoir les capacités de devenir le nouveau Steve Lukather. C'est quand je l'ai eue entre les mains que j'ai compris que ça n'arriverait pas.

Quelle est la chanson stupide qui tourne en boucle dans votre tête ou dans le tourbus ?

Anthony. Elle est loin d'être stupide parce que monument de la musique mais je pense à Take on Me de a-ha. C'est aussi un morceau qu'on passe juste avant de lancer l'intro du set. Elle met le public de bonne humeur, les gens chantent à la première seconde, c'est bonne ambiance sans être ridicule.

Après avoir joué, que comptez-vous faire ? Fuir vers le paradis le plus proche ou rester en enfer et écouter jouer les copains ?

Anthony. Ranger rapidement, garer le van là où on sera autorisé à le faire, enfiler nos plus beaux shorts et nos casquettes et foncer voir tous les groupes qu'on écoute depuis toujours bien entendu ! Entre deux interviews comme celle-ci j'imagine. Le paradis, c'est l'enfer. 
Merci de votre intérêt, rendez-vous à la Warzone !

Merci Anthony, merci Resolve

Resolve jouera le 18 juin à 12h15 sur la Warzone

Plus d'infos sur le groupe ici, sur le festival là

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