La société de textile clissonnaise DIVAM accusée de travail dissimulé à l'IUT de Valenciennes

L'entreprise DIVAM, installée à Clisson, est au coeur d'une polémique : on lui reproche du travail dissimulé auprès des étudiants en techniques de commercialisation de l'IUT de Valenciennes. Ces derniers doivent vendre un maximum de produits de la société pour avoir une bonne note dans une matière.

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La polémique est partie d'un tweet montrant la capture d'écran d'un message rédigé par des étudiants de deuxième année à destination des premières années de la filière techniques de commercialisation de l'IUT de Valenciennes. 

« Votre challenge se termine dans une semaine et vous êtes à 30 000 euros de l'objectif à réaliser. Vous êtes pitoyables. (...) Ceux qui ont atteint l'objectif de 500 auront 20/20, ceux qui seront en dessous de 400 n'auront pas la moyenne » indique le message. 

Dans le cadre d'un exercice, les étudiants de première année de techniques de commercialisation doivent vendre des chaussettes de la société nantaise DIVAM pour obtenir une bonne note. Un peu plus de 20% de l'argent récolté est restitué aux associations de l'IUT alors que le reste retourne dans les poches de la société nantaise

Sur les réseaux sociaux, les internautes dénoncent cet "esclavage moderne", "ce travail dissimulé" ou encore un "chantage aux notes"

Face à ces accusations, Philippe Sachot, gérant de DIVAM, répond qu'il s'agit d'une "action commerciale sur la base du volontariat. Les étudiants la font ou ne la font pas. Mais nous n'avons pas de lien ensuite avec eux. On est dépassé par ce bad buzz".

L'IUT de Valenciennes se trouve dans la tourmente mais défend sa formation. "On demande aux étudiants de faire du porte à porte. C'est vraiment pour qu'ils apprennent quels produits ils doivent vendre, quelles cibles ils doivent toucher. Ça demande de se faire un peu violence" indique Isabelle Massa, chef du département techniques de commercialisation.

Dans un communiqué, l'IUT de Valenciennes indique qu'il se réserve le droit de porter plainte contre les personnes ayant eu des propos graves à l'encontre de l'établissement.
La méthode et les notes de l'université font l'objet de critiques depuis plusieurs années, mais cette fois il est difficile de faire face à ce qu'on appelle "l'affaire des chaussettes".



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