Dans l'ouest à chaque hiver le scénario est le même : températures froides et consommation d'électricité qui augmente en flèche. S'il on y rajoute les tempêtes et leurs coupures d'électricité, la situation devient alors très compliquée. Une vingtaine de jours sont considérés comme critiques.
La Bretagne a accueilli 200 000 habitants de plus sur son territoire entre 2006 et 2015, même augmentation en Pays de la Loire.Parmi les centrales électriques du Grand Ouest, celle de Cordemais (Loire-Atlantique) est la plus importante centrale thermique de France. C'est elle qui fournit principalement en électricité nos deux régions, grâce à des tranches charbons et fuel.
Une autre centrale permet de passer les caps délicats : l'unité combinée gaz de Montoir de Bretagne, toujours en Loire-Atlantique.
Le principe est celui une turbine, comme celle d'un avion qui brûle du gaz pour produire de l'électricité. Sa capacité en cas de surchauffe du réseau est 435 MW 24h/24. L'équivalent de la consommation d'une ville comme Nantes.Le grand ouest importe une grande partie de son électricité . La Bretagne dépend à 85% de ses régions voisines et les Pays de la Loire à 78 %. L'énergie qui arrive provient des centrales nucléaires de Normandie et du Centre-Val-de-Loire .