Le bois de pins à proximité de l’aérodrome de La Baule est devenu trop dangereux pour les avions qui atterrissent et décollent. Les arbres seront coupés progressivement d’ici trois ans.
Pour atterrir ou décoller de l’aérodrome de La Baule-Escoublac, il faut composer avec un petit bois de 1 700 pins maritimes, situés au niveau de la trouée d’approche ou de décollage. Si jusqu’ici ces arbres ne posaient pas de soucis majeurs, leur taille menace aujourd’hui la sécurité des usagers.
"C’est un problème de sécurité des vols car un avion risque d’accrocher les arbres", explique Jean-Pierre Brulez, pilote.
Un crève-cœur pour La Baule
Au risque de perdre son agrément, la municipalité n’a pas d’autre choix que de couper ces 1 700 résineux.
Au début des années 90, la commune avait souhaité sensibiliser la population aux problématiques environnementales en replantant de jeunes arbres sur ces deux hectares. "La commune souhaitait que les habitants soient acteurs du paysage", explique Philippe Gervault, Adjoint à l'Environnement de La Baule et ce sont les enfants qui s'étaient chargés des plantations.
Les arbres seront abattus lors de trois tranches de travaux qui s’étaleront sur trois ans. Des feuillus seront replantés et leur croissance surveillée pour qu’ils ne dépassent pas les 10, 12 mètres de haut.
Les arbres tronçonnés seront quant à eux valorisés et serviront à chauffer des bâtiments.
► Le reportage de Christophe François et Luc Prisset
Interlocuteurs : Jean-Pierre Brulez, pilote, Philippe Gervault, Adjoint à l'Environnement-Ville de La Baule et Marc Bréhat, directeur des espaces verts-Ville de La Baule