C'est le réseau social Facebook que Yannick Morez a choisi pour commenter les propos tenus à son sujet par le Préfet de Loire-Atlantique et Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité. Une mise au point dans laquelle l'élu rappelle combien ses demandes de protection et de soutien sont restées lettre morte.
La forme est des plus simples. Une lettre ouverte, un communiqué de presse, posté ce samedi dans l'après-midi et diffusé sur sa page facebook.
Yannick Morez, maire de Saint-Brevin pendant 6 ans et qui vient de démissionner, y reprend point par point les commentaires et les affirmations distillées sur les réseaux sociaux et dans la presse par Fabrice Rigoulet-Roze, le Préfet de Loire-Atlantique, et Dominique Faure, la ministre chargée des collectivités territoriales et de la ruralité.
À ce tweet publié par la ministre le jeudi 12 mai, indiquant que l'État s'était tenu à ses côtés pour faire face aux manifestations de l'extrême droite et aux menaces qui pesaient sur lui...
Yannick Morez répond,
"Faux, la Préfecture n'a rien "proposé". L'élu brévinois précise qu'il n'a pas reçu de réponses à ses nombreux courriers et que, malgré ses sollicitations, même après l'incendie perpétré contre son domicile, l'État a refusé d'interdire la manifestation. "Non Madame la ministre écrit-il, l'Etat ne s'est pas tenu à mes côtés", et il ajoute "je vous le dirai de vive voix mercredi prochain".
Les affirmations du Préfet sont aussi contestées par l'élu Brévinois
Reprenant également dans la presse les différents propos du Préfet concernant les concertations autour du projet de CADA dans sa ville, Yannick Morez là encore, entend remettre les pendules à l'heure.
En conclusion de son intervention sur les réseaux sociaux, Yannick Morez indique qu'il sera plus complet mercredi lors de son audition au Sénat et de son rendez-vous avec Elisabeth Borne.
Contacté à plusieurs reprises depuis l'annonce de sa démission, Yannick Morez s'est refusé à toute interview auprès des chaines de télévision, dont France 3 Pays de la Loire, accordant sa parole désormais libérée à nos confrères de la presse écrite et de la radio, France Inter en l'occurence.