Le Président de la République, Emmanuel Macron, s'est exprimé ce mercredi 12 juin, au sujet des élections législatives anticipées. Elles font suite à la dissolution de l'Assemblée nationale prononcée, deux jours plus tôt. Dans les Pays de la Loire, les réactions sont mitigées, à la suite de cette conférence de presse.
La conférence de presse d'Emmanuel Macron, Président de la République, s'est tenue à Paris, ce 12 juin. Une prise de parole qui a lieu deux jours après les résultats des élections européennes. Un vote à l'issue duquel le Rassemblement national est arrivé en tête des suffrages exprimés.
Conséquence : le Président de la République a choisi de dissoudre l'Assemblée nationale. Ce qui provoque des élections législatives anticipées, deux ans seulement après le début du mandat des députés actuels.
Dans la région Pays de la Loire, plusieurs hommes et femmes politiques ont suivi ce discours dans le cadre de ces législatives, avant de réagir.
La majorité présidentielle
Pas de message, mais un simple retweet pour le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Christophe Béchu, s'est contenté de reposter un lien vers la conférence de presse d'Emmanuel Macron à Paris. L'élu d'Angers et secrétaire général d’Horizons (NDLR : majorité présidentielle au moment de cette publication) a rédigé le message, peu après un autre tweet où il appelle à un "front républicain" avec d'autres ministres du gouvernement actuel.
EN DIRECT | Suivez la conférence de presse d’Emmanuel Macron au Pavillon Cambon Capucines à Paris. https://t.co/MBP8Cvg9xz
— Renaissance (@Renaissance) June 12, 2024
L'opposition de Gauche
Du côté de la Gauche, les réactions sont plutôt acerbes à l'égard du Président de la République. À l'image de la réaction de Stéphane Le Foll. Le maire (Parti Socialiste) du Mans (Sarthe) était invité de nos confrères de Public Sénat. Sur le plateau de leur matinale, il déplore le choix d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
Conférence de presse d'Emmanuel #Macron : "Personne ne veut qu'Emmanuel Macron soit celui qui continue de décider", affirme @SLeFoll. Pour l'ancien ministre PS, le président de la République n'aurait pas dû dissoudre dimanche "et prendre tout le monde de court"#BonjourChezVous pic.twitter.com/Ewp2UrNrrZ
— Public Sénat (@publicsenat) June 12, 2024
Un peu plus tard dans la matinée, c'est le député (La France Insoumise) de la 2e circonscription de Loire-Atlantique, Andy Kerbrat; qui y est allé de son message. Il a réagi aux déclarations tenues lors du discours. L'une d'entre elles fait référence au "nouveau Front Populaire", critiqué par le Président de la République. Le "nouveau Front Populaire" se présente comme une alliance de plusieurs partis de Gauche, en réaction au score obtenu par le Rassemblement national lors des récentes Européennes.
Le nouveau #FrontPopulaire n’est en rien extrémiste, il est une réponse primordiale à la politique injuste et brutale d’@EmmanuelMacron qui guide l’extrême droite vers le pouvoir.
— Andy Kerbrat🔻 (@AndyKerbrat) June 12, 2024
Insulter la gauche républicaine et la comparer au Rassemblement National est irresponsable. https://t.co/AMCg3KU0gv
L'opposition de Droite
À Droite, l'intervention du Président de la République a fait réagir Bruno Retailleau. Le sénateur (Les Républicains) de Vendée déplore une confusion des genres. D'après l'ancien président (Les Républicains) du conseil régional des Pays de la Loire, le chef de l'État n'a pas à soutenir la majorité présidentielle, en endossant le rôle de "chef de la majorité".
Emmanuel Macron n’a retenu aucune leçon de ses échecs. Il personnalise à outrance la campagne, avec un catalogue de mesures milles fois annoncées, jamais réalisées, sans comprendre que les Français sont déjà dans l’après macronisme. Et puis est-ce bien le rôle du Chef de l’Etat…
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) June 12, 2024
Cette intervention du Président de la République n'est pas la seule prévue, d'ici le premier tour des législatives anticipées. Emmanuel Macron a évoqué "jusqu'à trois prises de parole par semaine", en plus de cette conférence de presse.
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