Loire-Atlantique : Les enseignants font la grève de surveillance des épreuves du baccalauréat

Opposés à la réforme du baccalauréat, les enseignants de plusieurs lycées de Loire-Atlantique sont en grève ce mercredi 29 janvier. Ils protestent "contre la mise en place d’un bac local qui perd sa valeur nationale".
 

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Dans plusieurs lycées de Loire-Atlantique, les enseignants sont en grève ce 29 janvier. Ils ont refusé de surveiller les épreuves communes de contrôle continu du baccalauréat, prévues ce matin en histoire-géographie pour l’ensemble des lycéens de première.

Au lycée Grand Air de La Baule, le mouvement est très suivi, avec près de 75% d'enseignants grévistes. Ils dénoncent "la mise en place d’un bac local qui perd sa valeur nationale" et les conditions de ces nouvelles épreuves de contrôle continu pour les élèves "soumis à un stress permanent, alors qu’ils ne sont qu’en classe de première". Le corps enseignant réclame le retour à des épreuves nationales, anonymes et terminales.

Au lycée Guisthau de Nantes, premier jour des épreuves, les enseignants sont également en grève de surveillance "pour montrer notre opposition à ces épreuves mais aussi pour éviter à nos élèves une catastrophe annoncée", expliquent-ils dans un communiqué.

"Nous avons choisi des énoncés du mieux possible, malgré la difficulté trop importante que beaucoup présentent, malgré le manque de clarté de nombreux exercices, malgré les erreurs grossières que comportent certains et qui témoignent d’un amateurisme choquant que nous avons dû pallier par des changements de toute dernière minute", soulignent-ils.

Ils dénoncent également l'absence de consignes claires et le flou concernant les barèmes de correction des copies. Quarante enseignants de ce lycée ont transmis une pétition au rectorat pour signifier leur opposition à ces épreuves jugées "injustes, mal préparées par l’institution et profondément anxiogènes pour des élèves en évaluation permanente depuis la mise en place de la réforme". 

Dans ces deux lycées les épreuves ont eu lieu, malgré le mouvement de grève. Les lycéens ont été surveillés par des personnels de l'administration et des assistants d'éducation.

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