En Loire-Atlantique, les vols de moutons n'en finissent plus

Depuis le week-end de Pâques, les vols de moutons se sont encore amplifiés. Dans la nuit du vendredi 17 avril, un éleveur de Bouaye s'est fait enlever six bêtes... pour la deuxième fois en une semaine.

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"Nous sommes révoltés, nous n'en pouvons plus, c'est désespérant." Les mots de Sébastien Héas, président du collectif des éleveurs pillés de Loire-Atlantique sont forts, à l'image de l'exaspération des éleveurs. Samedi 18 avril, 16 d'entre eux se sont retrouvés devant un camp de Roms à Saint-Herblain, où plusieurs bêtes volées ont été retrouvées le jour-même.
Rue du tonnelier à Saint-Herblain, les éleveurs ont fait la découverte de sept carcasses d'animaux dans une benne. Leur propriétaire n'a pas encore été identifié.
 

Volé deux fois en une semaine

Dans la nuit de vendredi 17 à samedi 18 avril, un exploitant de Bouaye s'est aussi fait voler six bêtes. Elles n'ont pour l'heure pas été retrouvées. Une semaine plus tôt, il avait déjà été victime d'un premier vol. Ses moutons avaient été retrouvés attachés à des barbelés, mais en vie, dans ce même camp de Roms de Saint-Herblain.
Depuis le début de l'année, la Loire-Atlantique connait une hausse des vols de moutons. Le phénomène s'est amplifié autour du week-end de Pâques.

À Trans-sur-Erdre, trois brebis ont été volées ce week-end là, sur un cheptel d'un millier de bêtes. "Ils ont découpé le grillage et le fil barbelé. Même les épines ne les ont pas retenus", explique Willem Verberckmoes, éleveur d'ovins.

Un homme de 27 ans issu de la communauté Rom a été interpellé en flagrant délit. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à huit mois de prison avec sursis et devra indemniser la victime à hauteur de 2 645 euros.
 

"Nous nous faisons littéralement piller"

Depuis le début de l'année, plus de 300 brebis et agneaux ont été volés, soit le même chiffre que pour toute l'année 2019. Face à cette situation, le collectif des éleveurs pillés de Loire-Atlantique a alerté le ministère de l'Intérieur via une lettre ouverte. "Nous nous faisons littérallement piller", écrivent-ils.


Willem Verberckmoes, éleveur à Trans-sur-Erdre, rappelle que les conséquences de ces vols sont importantes pour les agriculteurs, y compris quand les bêtes sont retrouvées. "Après chaque vol on constate une baisse de la production laitière car les animaux sont stressées. Et aussi des problèmes de fertilité."
 
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