Les habitants de la Loire, un lieu-dit de Vritz, en Loire-Atlantique, sont privés d'internet, de téléphone, et parfois de télévision depuis un mois et trois semaines. Une coupure due aux orage du début de l'été. Dépités, ils n'ont pas de réponse d'Orange, leur opérateur.
Ils n'en peuvent plus. Une douzaine d'habitants du lieu-dit la Loire à Vritz sont contraints à la déconnexion depuis le 2 juillet. Ce soir là, un orage éclate sur leur commune, et endommage les box, toujours branchées. Depuis, ils sont privés d'internet, de téléphone, et même de télévision pour certains. Ils lancent un appel à l'aide.
Les éleveurs du secteur ne peuvent plus déclarer les naissances de leurs bêtes. Les systèmes d'alarme ne fonctionnent plus. Les personnes âgées isolées le son encore plus, et pourtant, rien ne change.
"Depuis le 2 juillet, à 5h du matin un coup d'orage, internet est parti, raconte Guy Boultareau. La box a explosé. Depuis ce temps-là on a rien. Sur le coup ça fait un drôle de bruit. On s'est manifestés auprès d'Orange, et on a toujours pas de téléphone ni d'internet."
Guy prend son mal en patience, et s'adapte. Pas aussi simple pour ses voisins, comme Albert Chrétien, qui gère un service de transport solidaire sur la commune, et prend en charge des personnes âgées. "Ça pose un problème important pour ces personnes là, en difficulté niveau santé. Elles ont besoin de beaucoup de rendez-vous médicaux. Et les services médicaux n'arrivent pas à les joindre, donc je suis leur intermédiaire, je suis obligé de me déplacer pour aller fixer les dates, et c'est quand même pas mon rôle."
Laurent Bertrand fait partie des plus remontés. Travailleur indépendant, il a du refuser plusieurs missions à cause de son problème d'internet. Il ne comprend pas pourquoi Orange, son opérateur, n'a pas encore entreprit la moindre réparation : "Orange a d'abord évoqué deux dates successives de remise en service en juillet. Le 7, puis le 14. Depuis, le délai a été repoussé au 14 septembre. Au total, cela pourrait faire jusqu'à 2 mois et demi sans internet, ni téléphone."
► Un reportage d'Emile Leveel, François Bobet et Gabrielle Guillot