Jean-Marc Ayrault annonce qu'il ne briguera plus de mandat électif

Jean-Marc Ayrault a déclaré à nos confrères de Ouest France qu'il ne solliciterait plus d'autre mandat électif, après quarante années de politique. L’ancien maire de Nantes et ancien Premier ministre souhaite prendre sa retraite politique tout en conseillant la nouvelle génération d'élus.

Premier Premier ministre de François Hollande, de 2012 à 2014, emblématique maire de Nantes de 1989 à 2012, député de 1986 à 2012 et de 2014 à 2016, Jean-Marc Ayrault, âgé de 67 ans, a confié cette décision lors d'un déplacement le week-end dernier en Allemagne, assure le quotidien.
           
"J'estime que c'est ma responsabilité de transmettre à d'autres générations", explique M. Ayrault, pour qui "l'honneur de la politique, ce n'est pas de s'accrocher tout le temps".
           
"J'ai préparé le terrain, dès 2008", poursuit M. Ayrault. "Johanna Rolland est aujourd'hui maire de Nantes. Elle a à peine 40 ans. Elle fait bien son travail et représente l'avenir de la ville". Quant à Karine Daniel, elle "est aujourd'hui députée", déclare l'ancien Premier ministre.

Une retraite "utile"

Cependant, M. Ayrault estime qu'il peut continuer à "être utile". "Je peux soutenir, je peux m'engager aussi dans la société civile. Cela peut-être l'occasion pour moi de donner un retour d'expérience, avec des cours que je pourrais donner ici ou là", dit-il, ajoutant qu'il prendra du temps "pour sillonner les routes de France" et pour être avec sa "famille, (ses) enfants et (ses) petits-enfants".
 
Interrogé sur son soutien éventuel à un candidat à l'élection présidentielle, M. Ayrault souligne que le candidat socialiste "Benoît Hamon l'a emporté. Il est en train de s'organiser, il débute tout juste sa campagne. Il y a du temps de perdu, et pour le moment, les conditions ne sont pas réunies pour être au second tour".


Quant à Emmanuel Macron, le candidat du mouvement En Marche, M. Ayrault assure qu'il "attend le programme qu'il devrait rendre public dans les prochains jours".
 
"Une chose est sûre, conclut l'ancien Premier ministre. Je ne pourrai pas me résigner à devoir choisir entre [François] Fillon et [Marine] Le Pen. Ce serait insupportable".
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