Loi travail : 3 jeunes jugés suite aux débordements à Nantes samedi

Suite aux débordements de la manifestation du samedi 9 avril à Nantes contre le projet de loi travail, 6 personnes ont été interpellées et 3 jeunes de 18 à 20 ans sont jugés en comparution immédiate aujourd'hui.

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A la suite d'une nouvelle journée de mobilisation samedi 9 avril à Nantes pour protester contre le projet de loi travail, de nouveaux débordements ont eu lieu dans le centre-ville. Au total, 6 jeunes de 14 à 20 ans ont été interpellés pour des dégradations, attroupements armés et violences. Aujourd'hui, 3 jeunes sont en comparution immédiate tandis que les 3 autres font l'objet d'une enquête.

Une journée sous haute tension

En début de manifestation, un groupe de 7 ou 8 journalistes, photographes et reporters d'images, a été pris à partie, poursuivi et caillassé par une trentaine de très jeunes gens, vraisemblablement mineurs et ne se réclamant d'aucun syndicat, a rapporté un photographe de l'AFP, lui-même poursuivi. Ces jeunes, visages masqués, cherchaient apparemment à leur voler leur matériel.


Des scènes de violences urbaines se sont répétées à plusieurs reprises avec des groupes de plusieurs dizaines, voire de centaines de jeunes, qui tentaient de dresser des barricades avec des éléments de chantiers, ou lançaient des projectiles sur les forces de l'ordre, avant d'être repoussés à grands renforts de gaz lacrymogènes.

D'abord place du Commerce, où se trouve une importante station de tramway, puis, longuement, devant le CHU environné de nuages de lacrymogènes, et par la suite plus à l'est et plus près du centre-ville, devant le carré Feydeau.

De nombreux mobiliers urbains ont été dégradés - abribus brûlés, poubelles incendiées -, ainsi que des agences bancaires ou immobilières, notamment celle de Vinci immobilier, société du groupe Vinci, le concessionnaire du projet contesté de futur aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.
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