En marge de la manifestation organisée à l'appel de l'"Université de Nantes en lutte" et de la Coordination interlycéenne, quelque 200 personnes, très jeunes pour la plupart, ont détruit des vitrines de commerces en bord de Loire: banques, agences d'intérim et d'emploi, ainsi qu'un restaurant kebab, avant de se heurter aux forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. Les manifestants se sont ensuite dirigés vers l'île de Nantes, où des prises de parole étaient prévues.
Lacrymo devant les chantiers de Nantes. #Manif20avril pic.twitter.com/9ctnhWGQo7
— Pierre Momboisse (@Pierre_Mo) April 20, 2016
Le cortège s'était ébranlé vers 14h15 derrière une banderole "Loi travail. Précarité à perpétuité" et aux cris de "Résistance". Arrivant vers la préfecture de Loire-Atlantique, les manifestants ont scandé "Tout le monde déteste la police" ou encore "Rémi, Zyed, Bouna, on n'oublie pas". Le bâtiment administratif a été la cible de jets de projectiles et de peinture. Vers 17h00, les affrontements semblent sans commune mesure avec ceux enregistrés lors de précédentes manifestations dans la capitale des Pays de la Loire.
Il s'agit de la huitième manifestation à Nantes depuis le début du mouvement contre la réforme du droit du travail.
Ailleurs dans l'Ouest, à Rennes, entre 250 et 300 étudiants ont défilé à la mi-journée dans le centre-ville dans un calme relatif. Les forces de l'ordre ont bloqué l'accès au centre historique.
A 17h15, la police annonçait 2 interpellations à Nantes sur son compte Twitter :
#Nantes première interpellation de @PNationale44 dans le cadre de la #Manif20avril
— Police Nationale 44 (@PNationale44) 20 avril 2016
#Nantes Nouvelle interpellation au niveau des nefs dans le cadre #Manif20avril@PNationale44 maintient les manifestants hors du centre ville
— Police Nationale 44 (@PNationale44) 20 avril 2016