Toutes les demandes d'expulsions ont été approuvées, le juge laisse un délai de 2 mois pour certaines personnes, sans l'assortir d'astreinte financière.
Le juge de l'expropriation du tribunal de grande instance de Nantes a rendu lundi une décision confirmant l'expulsion, réclamée par une filiale de Vinci, des derniers occupants "historiques" des terrains prévus pour accueillir le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, sans l'assortir d'astreinte financière.
Onze familles et quatre agriculteurs, opposants historiques au projet d'aéroport, sont concernés par ces expulsions. Huit des onze familles se sont vues accorder un délai de deux mois, courant jusqu'au 26 mars, a ajouté le juge en annonçant sa décision. "L'évacuation peut commencer pour les exploitations agricoles" et pour les familles non concernées par le délai, a indiqué Pierre Gramaize, le juge de l'expropriation.
Notre-Dame-des-Landes : en attendant le verdict, reportage d'Olivier Quentin et Dominique Lemée