Non, Scopitone n’est pas qu’un festival de Dj’s et de musiques électroniques pour danseurs hypnotiques. Une partie des 50000 spectateurs attendus jusqu’à dimanche peut aussi découvrir gratuitement les cultures numériques à travers des installations d’artistes venus de toute la planète.
Première étape au château des ducs de Bretagne, dans les salles voutées du 14ème siècle, l’éclairage à la bougie est supplanté par une forêt de tubes LED. Le maître des lieux nous accueille : casquette vissée sur sa coupe de cheveux manga, Takami Nakamoto représente le studio Nonotak basé à Paris. Invité de l’édition 2015, il a conçu avec sa partenaire Noemi Schipfer deux œuvres : Horizon et Parallels.
La première est une installation sonore et visuelle de 64 tubes LED, 4 speakers et 64 micros délivrant un ballet lumineux sous une bande-son de type ambient hypnotique.
Dans la seconde, le spectateur et auditeur se voit braquer sur lui la lumière des projecteurs dans un halo de fumée façon boîte de nuit !
Le reportage de la rédaction (Denis Leroy, Thierry Poirier, Florence Thibert)
Dans Scopitone, il est question de visuel, de réflexion, de physique, de sciences et de culture au sens large
Les invités ont carte blanche pour jouer avec le thème choisi cette année : la lumière associée au son et au mouvement. Pendant 5 jours, Nantes est le point de rendez-vous d’artistes multi-médias venus d'un peu partout et inspirés par les technologies d'aujourd'hui. Si la création grâce à ces nouveaux outils n’a jamais été aussi accessible au plus grand nombre, l’exigence artistique, elle, est de plus en plus pointue au niveau des grands rendez-vous comme le festival Scopitone.
Les explications de Cédric Huchet, programmateur arts numériques Scopitone...