Plus de 3 000 peronnes ont repondu à l'appel "marée populaire" à Nantes. Au Mans, le matin, ils étaient environ 1 200. A Angers environ 1 500 personnes, en Mayenne 250. Tous dénoncaient la politique sociale du gouvernement.
A Nantes des incidents ont éclaté quand la tête du cortège, une centaine de militants anticapitalistes vêtus de noir, est passée devant la préfecture. Des individus ont lancé des projectiles (bouteilles, pierres, billes de peinture, lacrymogènes, bâtons et papier toilette) en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué en faisant usage d'une lance à eau. Selon la police, le bilan de la journée est de 3 interpellations et 2 policiers contusionnés.
Dans l'après-midi le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, avait déclaré à l'AFP :
On veut éviter autant que faire se peut le phénomène black blocs (...). Nous sommes dans un Etat républicain et ceux qui veulent casser, piller, voire s'en prendre aux forces de l'ordre, sont arrêtés de manière préventive
En solidarité avec le manifestant qui a eu la main arrachée à Notre-Dame-des-Landes, certains arboraient un gant rouge de manière symbolique.
Des manifestants portent un gant rouge pour soutenir Maxime , blessé sur la zad . #MareePopulaire #Nantes #NDDL pic.twitter.com/N3RNjc2WQb
— DIRECTPO (@DIRECTPO) 26 mai 2018