Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : une stèle aux "victimes inconnues de Nantes-Atlantique"

Des partisans du transfert de l'aéroport vers Notre-Dame-des-Landes n'en peuvent plus d'attendre la décision de l'Etat. Alors, pour patienter, ils ont posé à une stèle place de la Chapelle aux Couëts à Bouguenais.

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L'été, période de pointe pour l'aéroport de Nantes-Atlantique... Des dizaines d'avions y décollent et y atterrissent chaque jour, provoquant des nuisances sonores accrues pour ceux et celles qui habitent tout près. 
L'occasion pour les partisans du transfert de Nantes-Atlantique vers Notre-Dame-des-Landes de poser une stèle "en mémoire  des victimes inconnues de Nantes-Altlantique".

Aucun décès n'a été constaté bien sûr, mais les pro aéroport veulent frapper les esprits. Sonomètre à l'appui, ils dénoncent les effets causés par le bruit des avions.
"Les principaux risques ce sont les troubles et les retards dans l'apprentissage chez les enfants en maternelle et primaire" explique Henri Jover, membre du COCETA, COllectif Citoyen Engagé pour le Transfert de l'Aéroport et médecin en retraite, "ce sont également les troubles du sommeil et tout leur cortège au niveau de l'humeur, de la dépression et de l'anxiété"

Une couronne d'espoir, une bougie allumée... Les riverains présents ont profité de cette cérémonie symbolique pour interpeller le gouvernement. Faire le point sur la médiation en cours. Certains ne cachent pas leur ras le bol.
"Monsieur Hulot (Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique NDLR) a eu connaissance, il y a peu de temps, qu'il y avait une petite commune de 3 800 habitants au bout de la piste, c'est grave" déplore Pascale Destrumelle, habitante de Saint-Aignan de Grand Lieu.

A Saint-Aignan, justement, Eric Aït-Kaci et sa famille, originaires de Lille, ont eu un véritable coup de coeur pour cet endroit il y a cinq ans.
Depuis, le trafic aérien s'est densifié et ils disent ne plus pouvoir profiter de leur terrasse comme ils le souhaitent.
Tous ces riverains attendent avec impatience la décision d'Emmanuel Macron.


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