Bébés aux bras mal formés : les experts n'ont pas découvert de cause avérée

Les experts chargés par les autorités de santé de déterminer les causes possibles de naissances de bébés aux membres supérieurs mal formés en Loire-Atlantique et Morbihan, n'ont pas réussi à établir la, ou les causes, de ces malformations.

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Les autorités de santé, (ministère de la Santé, l'agence Santé publique France et l'agence de sécurité sanitaire, l'Anses), avaient chargé un comité d'experts de rechercher quelles pouvaient être les causes de plusieurs naissances groupées de bébés aux membres supérieurs malformés, Agénésies transverses des membres supérieurs (ATMS) en langage scientifique.

Pas d'exposition à un risque commun

Le comité d'expert n'a pas réussi à établir de causes liées à ces mal formations. Que ce soit pour les cas observés en Loire-Atlantique ou Morbihan.   

"Les travaux complémentaires du comité d'experts n'ont pas permis d'identifier d'exposition à un facteur de risque commun à ces grossesses ou une surexposition à risque dans l'environnement de résidence des familles du cluster d'ATMS" indiquent les institutions pour le département du Morbihan, où quatre cas groupés avaient été recensés.

En Loire-Atlantique, où deux enfants atteints d'ATMS, nés la même année dans la même commune, est confirmé statistiquement, les experts "ne recommandent pas la réalisation d'investigations supplémentaires pour tenter de caractériser rétrospectivement les expositions des mères pendant la grossesse", compte tenu notamment du faible nombre et de l'ancienneté
des cas.

Des causes diverses

Les experts poursuivent : "les investigations menées sur ces clusters ont mis en évidence la nécessité de renforcer le dispositif de surveillance des anomalies congénitales en France et d'améliorer la connaissance de leurs facteurs de risque afin de mettre en place des actions de prévention ciblées". Les autorités sanitaires, rappellent que des mesures ont déjà été prises dans ce but.

Les causes possibles de malformations des membres supérieurs sont multiples (1,7 pour 10.000 naissances, soit environ 150 cas par an en France). Elles peuvent être génétiques, liées à des contraintes physiques ou dues à des substances toxiques (alimentation, environnement, voire médicaments dans le cas du thalidomide, anti-nauséeux qui avait fait naître des milliers d'enfants sans bras entre 1957 et 1962).

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