Nantes : casse lors de la manif de samedi, "une vraie souffrance" déplore le président des commerçants du centre-ville

Les vitrines de plusieurs commerces ont encore été la cible des casseurs en marge de la manifestation de ce samedi 14 septembre à Nantes. Des actes récurrents lors des manifs nantaises... C'est le ras-le-bol pour les commerçants du centre-ville.

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Samedi, les casseurs ont de nouveau pris pour cible les vitrines du centre-ville de Nantes. Banque, mutuelle, fast-food mais aussi abribus et panneaux publicitaires, la facture promet à nouveau d'être lourde.

Ce dimanche matin, Olivier Dardé, le président de l'association des commerçants du centre-ville Plein Centre, dresse le bilan. Il est plus qu'amer.

"Aujourd'hui, c'est vraiment un coup de gueule, un coup de colère de ma part. On ne peut plus continuer comme ça, voir ces manifestations avec de la casse", lance-t-il, "on respecte bien sûr le droit de manifester mais c'est la casse qu'il y a derrière".

On a un peu la gueule de bois - Olivier Dardé, président de Plein Centre 

"Toute l'année, on essaie de mettre en avant notre centre-ville qui est merveilleux, ce patrimoine, cette culture, cet artisanat", explique le président de Plein Centre, "de l'autre côté, tout est mis par terre en une après-midi et ça depuis 2016. A un moment, il y en a marre". 

La boule au ventre pour aller travailler

"Au delà de ça, il y a les collaborateurs. Quand vous venez travailler le samedi, il n'y a pas de bus, pas de tramway, donc vous arrivez avec difficulté dans le commerce dans lequel vous travaillez", poursuit-il, "d'un seul coup, dans la journée, on ferme les grilles, on enferme les clients en catastrophe. Les bars sous les bombes lacrymos, on se retrouve à rentrer rapidement les tables et les chaises"

C'est une vraie souffrance pour les commerçants parce qu'ils ont des charges à payer et pour les collaborateurs qui viennent la boule au ventre au boulot

"Même en temps que salarié ça devient lassant", reconnaît Hervé Bossard, salarié du TB-Bar day, situé dans le quartier du Bouffay, "ça devient stressant. ON est obligé de gérer notre terrasse, on est onligé de gérer la clientèle".

"Il y a un moment : Stop cette violence !", conclut Olivier Dardé.

Six commerces ont été pris pour cible par les casseurs lors de la manifestation de ce samedi.

Des actes de vandalisme face auxquels Johanna Rolland, la maire de Nantes a réagi sur son compte Twitter, condamnant "les actes de ceux dont le seul objectif est de casser".

Samedi, Nantes a été le théâtre d'un rassemblement d'ampleur nationale dans le cadre de la 44e journée d'action des Gilets Jaunes. Près de 2 000 manifestants ont défilé vers le centre-ville, en partie interdit à tout rassemblement. 35 personnes ont été interpellées.


 

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