Avec ce second confinement, les opérateurs de transports publics revoient leur offre de service à la baisse. Spectaculaire avec la suppression de nombreux TGV, plus modérée pour les transports du quotidien, moins de trams de bus en soirée à Nantes par exemple.
Avec le retour du confinement généralisé, même avec des possibilités dérogatoires assouplies, les opérateurs de transports publics revoient leur offre de service.
La SNCF avec les TGV
La SNCF prévoit de supprimer 70% de ses TGV, InOui et Ouigo à partir de ce mercredi 4 novembre. La fréquentation des trains s'étant déjà "effondrée" selon l'entreprise nationale.Les Intercités sont également touchés, on prévoit en moyenne un aller-retour quotidien. Les services de restauration à bord sont déjà suspendus depuis le 2 novembre.
La SNCF assure que "les clients ayant réservé un billet pour un train annulé sont avertis au moins 48 heures avant le départ, afin d'être placés sur un autre train ou d'être remboursés sans frais".
En fonction de l'évolution de l'épidémie et des besoins de transports, la situation pourra être revue. Lors du premier confinement, 93% des TGV et Intercités avaient été supprimés.
Attention, même si tous les TGV ne sont pas supprimés, faire attention aux derniers départs. Par exemple, sur Paris Nantes, on ne trouve qu'un train pour rentrer à 18h44 à Paris...
Les TER
La SNCF ne décide pas seule du maintien des TER. Ce sont les régions qui décident de la circulation des trains régionaux qu'elles financent.La réduction du service interviendra à partir du lundi 9 novembre indique Roch Brancour, le vice-président en charge des transports à la région Pays de la Loire. "Il y aura moins de trains en journée, on va s'assurer que les gens qui vont travailler puissent continuer de disposer de leurs trains, et on va certainement diminuer le nombre de trains qui circulent en milieu de journée".
Les circulations du week-end devraient être revues à la baisse. La priorité étant donnée aux personnes qui ne peuvent pas télétravailler, aux scolaires ou aux personnels de santé.
Lors du premier confinement, plusieurs lignes avaient été totalement suspendues. Des trains pouvant être remplacés par des autocars.
Les réseaux urbains
Les transports urbains, bus ou trams, réduisent déjà plus ou moins leurs services. Lors du premier confinement, les besoins de transport vers le travail et pour les scolaires avaient quasiment disparu, entraînant une forte réduction de l'offre.Cette fois-ci, les écoles collèges et lycées continuent d'accueillir les élèves, et, pour l'instant, les effets du télétravail se feraient moins sentir.
Les réseaux ont moins réduit leur offre en journée. À Nantes par exemple, en soirée, le service de nuit se termine à 22h30 pour les bus, et 0h30 pour les lignes 1, 2, 3 et 4.