La secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire vient à Nantes signer un contrat de territoire concernant la fermeture de la centrale de Cordemais. Les salariés entendent bien la rencontrer, mais certainement pas pour évoquer le devenir de la centrale.
"Depuis le début de la semaine, on discute avec son cabinet , on a prévenu qu'il valait mieux annuler ou reporter cette signature...parce que là, venir au bout de 45 jours de conflit sur les retraites, c'est franchement de la provocation", Gwenaël Plagne, élu CGT de la centrale de Cordemais ne mâche pas ses mots.Si Emmanuelle Wargon, la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, vient à Nantes dans la perspective de signer un contrat de territoire qui préfigure la fermeture de la centrale à charbon et sa transformation, ce n'est pas exactement à ce sujet que les salariés comptent l'interpeller.
Pour eux, "Le" sujet aujourd'hui c'est bel et bien la réforme des retraites et la mobilisation des salariés qui refusent le passage d'un système de répartition à un système par capitalisation.
Depuis 7 h ce vendredi matin, les salariés opposés au projet de réforme des retraites sont réunis à la centrale de Cordemais.
Il viendront ensuite en convoi dès 8h30 pour un rassemblement intersyndical, interprofessionnel devant la préfecture.
Ce vendredi matin, les abords de la préfecture sont totalement bloqués, selon l'une de nos journalistes sur place.