L'Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire indique pouvoir commencer les vaccinations contre le covid-19 la semaine du 4 janvier 2021. Un processus en 3 phases qui commence par les résidents volontaires des Ehpad et des Usdl.
Ce sont les personnes les plus à risque de développer une forme grave de la maladie, parce que âgées et plus exposées car vivant en collectivité en Ehpad, et les personnes vivant en Unités de soins de longue durée (Usdl), qui seront vaccinées en priorité. En même temps que les personnels soignants travaillant dans ses structures.
Une vaccination consentie
Avant de commencer le processus de vaccination proprement dit, les médecins devront rencontrer les résidents des Ehpad et des Usdl pour recueillir leur consentement éclairé. Personne ne sera vacciné contre son gré.
Les établissements retenus se seront portés volontaires, trois par département de la région, avant de vacciner dans les 800 et quelques autres. "Les circuits logistiques sont prêts" indique l'ARS, "et les livraisons pourront débuter dès que les établissements auront transmis le nombre de personnes souhaitant se faire vacciner, afin de livrer le nombre exact de doses. Ce vaccin a la particularité de devoir être administré dans les cinq jours suivant sa décongélation".
À partir de la mi-janvier, les 835 établissements de la région seront alimentés en vaccins pour cette première phase qui durera 6 à 8 semaines. Le vaccin nécessite l'administration d'une seconde dose 21 jours après la première injection. 58 476 résidents sont concernés par cette première phase de la vaccination dans les Pays de la Loire.
Un processus en trois phases
Ces premières vaccinations sont le début d'un processus plus large en France, établi en trois phases.
En janvier et février, les résidents et professionnels vivant ou travaillant dans un établissement de santé, devraient pourvoir être vaccinées, soit 1 million de personnes.
En mars, les personnes âgées de plus de 75 ans, puis les personnes âgées de plus de 65 ans et atteintes de pathologies, ainsi que les professionnels de santé et du médico-social de plus de 50 ans et atteints de pathologies, soit 14 millions de personnes.
Ensuite en avril, l'ensemble de la population.