En novembre 2021, plusieurs dizaines de mètres de la berge située côté nord de ce bras de la Loire, près de la place Mangin, s'étaient effondrés. Des travaux commencent qui auront pour objectif de renforcer cette berge et de recréer les aménagements nécessaires, notamment un chemin piétonnier qui avait disparu.
Le 16 novembre 2021, des riverains avaient alerté les services de la mairie, signalant des fissures sur le chemin piétonnier qui longe la berge, près du pont de Pirmil. Heureusement, ces services avaient réagi rapidement et sécurisé les lieux en interdisant le passage.
Un effondrement sur 30 mètres
Une précaution qui s'était révélée des plus pertinentes, car, dans la nuit, la berge s'était effondrée sur 30 mètres, emportant un mur, des arbres ainsi qu'une canalisation d'eaux usées. Mais sans faire de victime.
Tout de même, cet impressionnant glissement de terrain avait aussi créé quelques inquiétudes chez les résidents d'un immeuble tout proche, mais qui ont été rapidement rassurés.
"L’immeuble est construit sur pilotis, sur des fondations profondes de 30 mètres et la chute de la berge n’a pas créé de désordres dans la structure de l’immeuble", infirmait à l'époque Tiphaine Bourgeois, chargée de projet berges et quais à Nantes métropole.
Des premiers travaux de sécurisation
Les raisons de cet effondrement n'avaient pas été précisées, mais on avait évoqué un problème de corrosion sur des éléments métalliques présents dans le quai, les racines d'un arbre de grande taille, ou encore une infiltration d'eau due à une fuite de la canalisation.
Des premiers travaux de sécurisation avaient eu lieu dans le mois qui avait suivi. Le renforcement va désormais débuter avant le réaménagement.
Des travaux importants puisqu'ils nécessiteront l'installation d'un ponton et de barges sur le bras de Loire pour procéder à un enrochement. Est aussi prévue une modification de la circulation sur certaines voies.
La phase de terrassement débute cette mi-mars et les travaux se termineront en juillet avec le réaménagement végétal et la réalisation d'un cheminement piéton.
"Des habitats favorables à l'accueil d'espèces végétales protégées (comme l'Angélique des Estuaires notamment) seront recréés dans les enrochements", précise-t-on à la métropole.
Coût total de l'opération : 1,8 million d'euros.
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