Sur Canal + après la défaite de Nantes à Lyon par 2-0, Claudio Ranieri n'a pas fait mystère d'un climat délétère qui règne entre lui et le président du club avec une seule petite phrase.
A Olivier Tallaron, journaliste à Canal Plus, qui lui faisait part d'une remarque de Kita sur ses choix stratégiques sur le terrain et au sujet de sa non-venue aux 75 ans du club le week-end dernier, considérée par Waldemar Kita comme une "faute professionnelle", le coach a répondu avec détachement "S'il n'est pas content, il peut faire seulement une chose... C'est-à-dire ? Vous savez..." Tout le monde a bien compris : me virer.
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Depuis le début de l'année l'équipe de Nantes n'avance plus. Elle n'a gagné que deux rencontres. Force est de constater que l'énorme espoir suscité lors de l'arrivée du coach italien est entrain de tourner au cauchemar. Une ambiance qui plombe les joueurs dont on voit les résultat sur les terrains. Claudio Ranieri d'habitude si discret s'est donc lâché après le match contre Lyon. Il y a à parier que cette petite phrase ne devrait pas en rester là. Une fois de plus, entre le président franco-polonais et ses techniciens, depuis 2007 la greffe ne prend pas. Quelle explication à cela ?
Une affaire de gros sous
Si l'entraîneur, à qui il reste un an de contrat à 340 000 euros par mois, démissionne il ne récupérera aucune indemnité. Des indemnités que Waldemar Kita ne veut pas lui verser. Il ne sera pas, à priori, licencié. Grosse tension en perceptive au sein d'un club, d'une équipe, qui ne demandent qu'à jouer, marquer des buts et rendre heureux les supporter. Car le sport c'est encore cela, en principe.
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