Georges Courtois, le braqueur nantais, auteur de la prise d'otages à Nantes en 1985, retrouvé mort après l'incendie de son appartement de Quimperlé le 17 mars dernier, a été inhumé ce 27 mars, mais le procureur de Quimper a interdit son incinération, par précaution.
Georges Courtois recevait ce 27 mars à Nantes, les hommages de ses amis venus l'accompagner jusqu'au crématorium du cimetière-parc de Nantes.
Mais le procureur de Quimper a interdit son incinération, par précaution, en attendant les résultats définitifs de l'authentification de son ADN.
Le braqueur nantais qui avait défrayé la chronique en 1985 lors d'une prise d'otages au palais de justice de Nantes en 1985 a, à son corps défendant, surpris tout le monde, une fois de plus.
Alors qu'il avait exprimé à sa famille sa volonté d'être incinéré, le procureur de Quimper, Thierry Lescouarc’h, a interdit l'incinération du corps, alors que celui-ci s'apprêtait à entrer dans le four d'incinération.
Le procureur adjoint de Quimper nous l'a confirmé en fin d'après-midi : "derrière cette décision, il n'y a aucune intention autre que celle de confirmer, au vu des résultats des prélèvements ADN réalisés lors de l'autopsie, que le corps calciné retrouvé dans l'appartement de Quimperlé le 15 mars dernier, est bien celui de Georges Courtois".Une procédure habituelle
Inhumé mais pas incinéré
Les services du procureur de Quimper ont donc interdit l’incinération du corps de l’ex-gangster, ce mercredi 27 mars. Les premières observations ont permis d'accréditer l'identité du corps, mais les tests ADN demandés par la justice sont toujours en cours d'analyse.
Le procureur de la République lèvera donc son interdiction dès que les tests confirmeront que le corps calciné est bien celui de Georges Courtois. Il s'agit d'une mesure de précaution, au cas où les tests se révèleraient négatifs.
Georges Courtois, 71 ans, serait décédé de mort naturelle, selon le médecin légiste qui l'a examiné, aucun élément ne laissant à penser à une cause extérieure.
L'origine de l'incendie de son appartement n'est toujours pas identifiée, mais la piste criminelle est écartée. Le médecin légiste n'a pas émis d'objection médico-légale à l'organisation des funérailles.
Les pompiers ont trouvé le corps calciné lors de leur intervention, mais le Nantais ne serait pas mort brûlé ou asphyxié, il était décédé avant.
La cagnotte
Pour financer les obsèques de Georges Courtois, un appel à financement participatif a été lancé via la plateforme Leetchi. Une centaine de personnes y ont, à ce jour, participé.
Une autre cagnotte a été ouverte au café La Perle dans le centre de Nantes.