La grippe aviaire n'en finit pas de faire des ravages dans les élevages avicoles des Pays de la Loire. Les services du préfet de région ont dénombré 799 foyers d'Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Le nombre de cas semble cependant enfin en diminution.
L'influenza aviaire hautement pathogène, IAHP, ou grippe aviaire a fait son apparition à la fin du mois de février. Parmi la faune sauvage et dans les élevages. Depuis presque deux mois, le nombre d'élevages touchés n'a cessé d'augmenter au fur et à mesure que l'épizootie touchait de nouveaux départements.
Partie de Vendée, la grippe aviaire touche aussi largement les départements de la Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire. Les services de l'État en ont dénombré 799. 26 foyers ont encore été identifiés au cours de la dernière semaine. Marquant un ralentissement de la progression de l'épizootie.
Des mesures de prévention ont été mises en œuvre, conduisant à l'abattage des animaux. Plongeant les éleveurs dans un profond désarroi et devant des difficultés économiques considérables.
Des dispositifs d'indemnisation rapides
Les services du préfet indiquent que "l'État intervient de façon massive pour réduire les conséquences économiques de cette crise majeure. Les élevages où l’euthanasie des animaux a été décidée du fait de l’observation de signes cliniques, de première mortalité et donc du constat de la présence du virus, sont indemnisés immédiatement sur simple demande de l’éleveur, sur la base de la valeur marchande objective des animaux abattus, avec un premier versement immédiat de 75 % de ce montant, et le versement du solde sur la base des justificatifs fournis par l’éleveur".
Les entreprises qui sont obligées de réduire leur activité peuvent bénéficier des dispositifs d’activité partielle de droit commun (APDC) et d’activité partielle de longue durée (APLD). Plus de 180 entreprises ont déjà adressé une demande de prise en charge des heures chômées au titre de l’activité partielle.
Les entreprises peuvent également bénéficier de prêts garantis par l’État, ainsi que d’éventuels reports de paiement des échéances sociales et fiscales.
"Enfin, les pertes d’activité constatées dans les exploitations agricoles, les accouvoirs et les entreprises de la filière feront l’objet d’une indemnisation dans le cadre de dispositifs d’aide en cours de finalisation entre les représentants de la filière et le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation", précise encore le préfet de région.