Suite à l’incendie de la cathédrale de Nantes survenu samedi dernier, le préfet a réuni lundi l'ensemble des acteurs concernés afin de faire un point sur la mise en sécurité du bâtiment avant que ne démarrent les opérations de déblaiement.
Suite à l’incendie de la cathédrale de Nantes survenu le 18 juillet dernier, le préfet a réuni lundi l’ensemble des acteurs concernés "afin de définir le plan de charge des prochaines semaines, en présence de la DRAC des Pays de la Loire, des représentants du diocèse, des services de l’État, de l’Agence régionale de la Santé, de la police judiciaire, du SDIS 44, de la Ville de Nantes et de l’architecte en chef des monuments historiques".
Lors de cette réunion, "le point a été fait sur la mise en sécurité du bâtiment et des œuvres de valeur, qui s’opère en lien avec la Ville de Nantes et le conseil départemental de Loire-Atlantique"."La présentation détaillée des dégâts constatés à ce stade a permis de dégager deux phases successives, tenant compte des nécessités de l’enquête judiciaire en cours et des différentes expertises à conduire", précise la préfecture.
- une première phase de mise en sécurisation d'une durée de deux à trois semaines, qui inclut la sécurisation, le curage des pierres fracturées, la consolidation ponctuelle et la pose des filets de façon à permettre le travail des enquêteurs. Les étais de la tribune et de la fenêtre seront remplacés
- une seconde phase de nettoyage et tri des vestiges, d'une durée d'un mois, afin de trier, inventorier et stocker les éléments dans les chapelles
"L'Etat prendra toute sa part à la reconstruction" a annoncé dès samedi le Premier ministre Jean Castex, en déplacement à Nantes sur les lieux de l'incendie. Cette prise en charge est une obligation de la loi comme l'a rappelé lundi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.
"C'est une obligation pour l'Etat, c'est une obligation parce que c'est sa propriété, c'est une obligation parce que c'est notre culture", a-t-il précisé.
Les travaux de restauration de la cathédrale de Nantes seront placés sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC des Pays de la Loire.La reconstruction de l'orgue sera engagée avec l’expertise de la Commission nationale des Monuments historiques.