Les hospitaliers et les travailleurs sociaux se mobilisent ce mardi pour une journée d'action. Ils entendent bien dénoncer leurs conditions de travail : sous-effectifs, fermetures de services et manque de places pour les patients.
Les infirmiers, aides-soignants ou les assistantes sociales dressent un diagnostic pessimiste de la profession. A l'appel de l'intersyndicale CGT- FO-Sud et de 16 syndicats, ils manifestent mardi dans plusieurs villes de France pour dénoncer les sous-effectifs, les fermetures des services, les cadences infernales.
Défilé jusqu'à l'agence régionale de santé
A Nantes, la CFDT a organisé un pique-nique revendicatif place du Bouffay. Et à l'appel des syndicats CGT, FO et Sud, un cortège a défilé sous la pluie jusqu'à l'agence régionale de santé. Une délégation a été reçue.Aujourd'hui à Nantes nous sommes aux côtés des personnels de santé mobilisés. #santé #manif #pcf #servicespublics pic.twitter.com/DsWFLg5rtZ
— Robin Salecroix (@Robin_Salecroix) 7 mars 2017
Parmi les revendications : l'abandon des groupements hospitaliers de territoire, le plan triennal d'économies de 3,5 milliards d'euros et l'arrêt des fermetures de lits. "La santé, ce n'est pas une marchandise", pouvait-on lire sur les affiches du rassemblement.
Interviewés : Marina San José, infirmière dans un EHPAD à Carquefou; Fabienne Lemeslif, technicienne de laboratoire hôpital de Saint-Nazaire; Fabienne Lemeslif, technicienne de laboratoire hôpital de Saint-Nazaire; Bertrand Morin, infirmier de bloc opératoire Urgences de Nantes; Claude Guiheneuf, secrétaire départemental syndicat santé sociaux CFDT.
Reportage réalisé par Vincent Raynal, Frédéric Grunchec et Sophie Goubil