Les enquêteurs de l'INSEE des Pays de la Loire viennent de publier un travail sur les disparités de revenus dans l'agglomération de Nantes. L'étude a été faite sur une période allant de 2004 à 2017. En voici les grandes lignes.
Selon les observations publiées par l'INSEE, "la part des personnes aux plus hauts revenus progresse
plus fortement à Nantes Métropole qu’aux niveaux régional et national". Ce constat vaut également si on compare avec d'autres métropoles, Montpellier, Strasbourg ou Nice. La proportion de plus hauts revenus est plus importante sur l'agglomération de Nantes et elle a beaucoup progressé entre 2004 et 2017.
C'est au nord et à l'est de l'agglomération que l'on trouve le plus de hauts revenus. L'INSEE parle même de "forte concentration" sur des communes comme Basse-Goulaine, Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre, Orvault, Sautron et Vertou. Ce qui ne surprendra pas les Nantais de longue date, ces communes ayant été depuis longtemps cataloguées parmi les plus "huppées" de l'agglo.
Les revenus les plus modestes sont plus nombreux sur Nantes, dans les quartiers prioritaires mais aussi à Rezé et Saint-Herblain.
L'étude note cependant que dans certains quartiers, les niveaux de revenu ont augmenté, notamment à Malakoff ou au Dervallières, du fait d'une progression de la mixité sociale dans ces quartiers.
A l'ouest de Nantes, on trouve plutôt les revenus dits "médians" ou modestes. Des communes comme Bouguenais, Couëron, Indre, La Montagne, Le Pellerin et Saint-Jean-de-Boiseau, où les populations trouvent de l'immobilier à des prix plus abordables. On y constate une forte présence d'ouvriers ou d'employés.
L'intégralité de l'étude est consultable sur le site de l'INSEE des Pays de la Loire