Les salariés de Satys, entreprise spécialisée dans la peinture d'avions, ont débuté une grève ce 12 décembre devant Airbus à Bouguenais (Loire-Atlantique), leur principal donneur d'ordre. Avec ce piquet de grève, ils entendent peser sur les négociations salariales dans l'impasse.
Installés devant les grilles de l'usine Airbus de Bouguenais, 60 à 70 salariés de l'entreprise Satys poursuivent leur mobilisation, malgré le thermomètre qui ne dépasse pas 0°C ce mardi 13 décembre.
Au deuxième jour de leur mouvement, la quasi totalité de l'effectif - ouvriers comme chefs d'équipes - travaillant sur le site de l'avionneur français est en grève alors que les négociations salariales sont dans l'impasse. Les syndicats, CGT et CFTC, demandent une augmentation de salaires de 5%. La direction leur propose, elle, 1%.
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"On est le numéro 1, les comptes sont sains, on sait qu'ils peuvent nous donner plus", affirme Maéva Lepissier, déléguée syndicale CGT.
Leader mondial de la peinture d'avion, la société Satys assure le traitement de surface des réservoirs d'avions. "On travaille avec des produits chimiques, accroupis dans les réservoirs, ce sont des postures difficiles. On traite deux A320 par jour", explique Maéva Lepissier, étancheuse. Comme tous ses collègues, elle travaille en horaires 2x8 heures.
Ce mouvement de grève a une conséquence directe. "Les réservoirs ne sortent plus depuis hier, donc Airbus ne peut pas livrer les avions," poursuit la salariée.
De nouvelles négociations sont prévues jeudi 15 décembre avec les élus. Les salariés ont prévu de poursuivre leur mouvement au moins ces deux prochains jours.
